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Ve réunion sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme au Sahel : Les services de renseignements africains coordonnent leurs actions à Ouagadougou
Publié le lundi 26 mai 2014   |  L’Hebdo du Burkina


Lutte
© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Lutte contre le terrorisme : les services de renseignements du Sahel veulent mieux coordonner leurs actions
Lundi 19 mai 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. Les chefs de services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne ont entamé leur 5e réunion qui va durer 48 heures. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité


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Les chefs des services de renseignements et de sécurités de la région sahélo-saharienne ont tenu leur cinquième réunion les 19 et 20 mai 2014 à Ouagadougou. Les participants ont échangé des informations et des renseignements et confronté leurs analyses sur la situation sécuritaire au Sahel.



L’objectif final de la conclave de Ouagadougou était de mieux coordonner les actions pour renforcer la sécurité transfrontalière et la lutte contre le terrorisme. Cette rencontre a été co-organisée par le gouvernement burkinabè et l’Union africaine.

C’est le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité Dr. Jérôme Bougouma qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux. Le message de bienvenue aux participants à cette cinquième réunion des chefs de services de renseignements a été prononcé par le Général Gilbert Diendiéré, Chef d’État-major particulier du Président du Faso avant l’entame des autres allocutions.

Ainsi, le ministre Dr. Jérôme Bougouma a saisi l’opportunité pour réaffirmer la disponibilité constante du Burkina en faveur des initiatives visant à trouver des solutions aux défis sécuritaires que connaît la région. «  Lesquels, a-t-il souligné, commandent une concertation permanente pour assurer une plus grande synergie dans l’action  ».

Quant au commissaire de l’Union africaine à la Paix et à la Sécurité, l’Ambassadeur Smaïl Chergui, après s’être félicité des avancées enregistrées dans le Processus de Nouakchott, a mis en relief la nécessité d’un engagement continu des pays de la région, particulièrement au regard des menaces posées par les groupes terroristes et criminels, tel que Boko Haram, et du lien croissant entre terrorisme et criminalité transfrontalière.

Cette réunion s’est tenue dans le cadre du Processus de Nouakchott sur le renforcement de la coopération sécuritaire et l’opérationnalisation de l’Architecture africaine de paix et de sécurité (APSA) dans la région sahélo-saharienne, lancé dans la capitale mauritanienne, le 17 mars 2013. Le conclave de Ouagadougou a fait le point de la situation sécuritaire dans la région, de l’état de mise en œuvre des conclusions opérationnelles des précédentes rencontres des chefs des Services de Renseignement et de Sécurité et des efforts d’opérationnalisation de l’APSA dans la région sahélo-saharienne.

Actualité oblige, les chefs de services de renseignements ont consacré une séance spécifique à la menace posée par le groupe Boko Haram et aux voies et moyens d’une action mieux coordonnée et plus efficace en appui aux efforts du gouvernement nigérian, et ce dans le cadre du dispositif normatif et institutionnel dont dispose le continent africain pour faire face au fléau du terrorisme et de la criminalité transfrontalière.

La rencontre a réuni les représentants des pays ci-après : Algérie, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad. Ont également pris part , le Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel (MISAHEL), l’ancien Président Pierre Buyoya, l’Envoyé spécial de l’UA pour la coopération dans la lutte contre le terrorisme et Directeur du Centre africain d’Etude et de Recherche sur le Terrorisme (CAERT), Francisco Madeira ; ainsi que de représentants du Comité des Services de Renseignement et de Sécurité d’Afrique (CISSA), de l’Unité de Fusion et de Liaison (UFL), de la Communauté des Etats sahélo-sahariens et la Capacité régionale de l’Afrique du Nord (NARC), ainsi que du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (UNOWA). C’est sur une note satisfaisante et pleine d’espoir dans l’efficacité de la lutte contre le terrorisme que les participants se sont quittés tout en restant connectés à travers les différents canaux d’informations et de renseignements.

Théodore ZOUNGRANA

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