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Des journalistes des médias publics dénoncent une fois de plus « l’immixtion » dans le traitement des informations
Publié le dimanche 25 mai 2014   |  AIP


Période
© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Période d`effervescence politique : la posture de la presse en débats
Samedi 3 mai 2014. Ouagadougou. Le Centre national de la presse a organisé un panel sur le thème "Rôle des médias dans les situations d`effervescence politique : cas du Burkina Faso" dans le cadre de la Journée mondiale de liberté de la presse. Photo : Justin Coulibaly, président du Comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo


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Le syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), au cours d’un sit-in jeudi, a protesté contre ce qu’il a appelé, « l’immixtion » et « le charcutage » des reportages des journalistes officiant dans les médias publics.
Les journalistes réunis devant les locaux de la télévision nationale du Burkina, ont également protesté contre « des menaces de suspension » qu’aurait proférés un responsable de la télévision nationale à l’encontre d’une présentatrice qui aurait également refusé « de supprimer un titre de son journal ».

Selon le secrétaire général du SYNATIC Justin Coulibaly, en plus « des problèmes actuels » que vivent les travailleurs des médias publics, « la mobilisation de ce matin interpelle les autorités sur la question du statut particulier et de la reconstitution de carrière de certains agents ».

Il a fait ces déclarations devant une foule de journalistes majoritairement composée d’agents de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), qui ont répondu au mot d’ordre de grève du syndicat.

« A métier particulier, statut particulier », pouvait-on lire sur les pancartes des protestataires. M. Coulibaly a précisé que « la question du statut particulier nous tient à cœur depuis les années 94 et que les choses doivent bouger ».

« C’est nous qui parlons des autres, aujourd’hui, nous avons décidé de parler de nous », a relevé le secrétaire général adjoint du SYNATIC, Siriki Dramé.

Cette journée de mobilisation se déroule alors que le ministère en charge de la Communication organise vendredi, la 17e édition de la nuit du communicateur récompensant depuis sa création en 1998, les meilleures productions dans le domaine du journalisme et de la Communication.
Mi-juillet 2013, le SYNATIC avait également organisé un sit-in pour protester contre « l’immixtion du ministère de la Communication dans le traitement de l’information dans les médias publics », à un moment ou l’opposition battait le pavé contre l’opérationnalisation d’un Sénat au Burkina.
AIB/AIP

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