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L’Express du Faso N° 3605 du 11/9/2013

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Média public : un deuxième sit-in pour réclamer de meilleures conditions de travail
Publié le samedi 24 mai 2014   |  L’Express du Faso


Médias
© aOuaga.com par Séni Dabo
Médias publics : les agents en sit-in
Jeudi 22 mai 2014. Ouagadougou. Les agents des médias publics ont organisé un sit-in d`une journée de 7h à 10h devant la devanture de la direction générale de la Télévision nationale du Burkina (TNB)


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Les travailleurs des média publics ont observé un deuxième sit-in jeudi 22 mai pour réclamer de meilleures conditions de travail. A Bobo-Dioulasso, le mouvement a été suivi et le Secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de l'information et la communication/section de Bobo-Dioulasso, Samoindé Sama, de prévenir que des mesures vigoureuses seront prises si toutefois les revendications ne sont pas prises en compte.

«La radio-Bobo existe depuis des années alors qu'elle manque de groupe électrogène bien fonctionnel. Nous manquons d'encre pour imprimer. Aucune hygiène au centre émetteur». Tels sont entre autres, quelques conditions difficiles dans lesquelles travaillent les agents des média publics tels que la RTB.En plus de dénoncer ces situations, le syndicat réclame un statut particulier et dit non aux affectations arbitraires, aux menaces et autres intimidations. Affectations arbitraires et menaces constatées après le sit-in du 16 juillet 2013. «A l'issue de notre mouvement en juillet dernier, nous avons constaté que certains de nos camarades ont été menacés, sanctionnés et même affectés dans des postes contre leur gré», indique Samoindé Sama, Secrétaire général du Synatic section de Bobo-Dioulasso. Et d'ajouter que ce sont des sanctions déguisées avec pour seul dessein de démobiliser les camarades. La menace de Caroline Tuina, présentatrice du journal télévisé est selon le Secrétaire général Samoindé Sama, la preuve tangible qui vient corroborer le libertinage au sein de certains média publics pour ne citer que celle-là.A l'en croire, les choses vont de mal en pis après le mouvement du 16 juillet. Non content de ces agissements malsains, M. Sama confie que pour ce sit-in, des agents ont été appelés la nuit au téléphone pour qu'ils ne prennent pas part à la manifestation. Certains sont simplement réticents par peur de subir le même sort que Moussa Sanou et Hahadi Sadamba, affectés arbitrairement. C'est pourquoi, a-t-il tenu à féliciter le courage de ceux qui sont sortis pour mener à bien la lutte malgré les menaces et les intimidations. Débuté à 7 h, le sit-in a pris fin à 12 heures et le service minimum était assuré. Satisfait de la mobilisation, le Secrétaire général du Synatic/Houet a prévenu de ce que des mesures plus vigoureuses seront prises si toutefois les revendications ne sont pas prises en compte parce que dit-il : «nous sommes plus que jamais déterminés pour de meilleures conditions de travail».

Bassératou KINDO

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