La nécessité des cantines scolaires n’est plus un débat. Elles sont d’autant plus importantes que la conservation des denrées alimentaires doit être mieux comprise par les cantinières.
D’où la tenue d’un atelier sur les techniques de conservation de céréales à leur profit. Il a eu lieu du 19 au 20 novembre 2012 à Bobo-Dioulasso en phase théorique et pratique.
La formation des cantinières, lit-on dans le document des termes de référence a pour objectif d’améliorer les connaissances des principaux acteurs de transformation des produits alimentaires en repas pour une alimentation saine et équilibrée. Ce qui va améliorer l’accès, le maintien et le rendement scolaire des élèves. Une vingtaine de femmes, toutes des cantinières dans les structures d’éducation préscolaire et écoles primaires prennent part à cette formation qui est une première pour elles. Visiblement très assidues et attentives au cours, elles ne manquent pas de poser des questions pour une plus grande compréhension. En effet, la thématique de ladite formation qui est : « Techniques de stockage, de conservation, de transformation des céréales et l’application des règles d’hygiène et d’assainissement dans le processus de consommation des aliments à l’école », vient à point nommé en ce sens que confie une des cantinières : « Lorsque les vivres viennent, nous rencontrons quelque fois des difficultés dans le stockage. Aussi, il est souvent difficile de faire la part des quantités, si fait qu’il y a un plus ou un manque… ».
Pendant ces jours, elles ont été dotées de connaissances sur l’utilisation rationnelle des quantités des denrées alimentaires mises à leur dispositions, sur l’hygiène corporelle, vestimentaire, surtout celle des aliments….pour la sécurité alimentaires dans les écoles, donc pour celle des élèves. Désormais donc, ces cantinières seront capables d’identifier les principaux ennemis des stocks céréaliers et les moyens de lutte appropriés, de composer des repas riches et équilibrés… Notons que la formation a réuni des cantinières venues du Houet et du Kénédougou. Elle a été assurée par Moustapha Ouattara, inspecteur d’éducation des jeunes enfants (DPEPE/MASSN) et Fatoumata Bambara, inspectrice de l’enseignement du 1er degré (DANSE/MENA).
