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Sidwaya N° 7298 du 19/11/2012

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Banque mondiale/Burkina Faso : Des consultations pour renforcer la nouvelle stratégie d’appui
Publié le mardi 20 novembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Ms Mercy Tembon (nouvelle Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina)


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Le lundi 29 octobre 2012, les députés des différentes commissions de l’Assemblée nationale ont été conviés à une session de travail par la Banque mondiale pour échanger sur sa nouvelle stratégie d’appui au Burkina Faso.

La Banque mondiale ,dans le cadre de sa nouvelle stratégie d’appui au Burkina Faso, a initié une rencontre pour partager avec les députés, les résultats de leurs sorties dans des régions de notre pays. Au total, quinze provinces ont été visitées dans sept régions. Dans chacune de ces provinces, deux communes ont reçu les techniciens de l’institution financière. Il s’est agi pour la Banque mondiale, au cours de cette séance de travail, de montrer aux députés les raisons qui ont conduit à cette nouvelle démarche et comment elle a pu atteindre ses objectifs dans les différents secteurs d’intervention, tels que l’eau et l’assainissement, l’énergie et les mines, le transport et les infrastructures, le développement humain…La nouvelle stratégie de la Banque mondiale, axée sur la consultation des populations à la base a pour but, de présenter les acquis de la Stratégie d’appui pays (SAP) 2009-2012, y compris le volume et la nature des investissements réalisés ou en cours, d’exposer le contenu de la nouvelle SAP et recueillir les perceptions , les attentes et les suggestions des représentants du peuple. Ce qui permettra de finaliser une SAP de la Banque mondiale au Burkina pour la période 2013-2016.Le diagnostic du contexte économique et social actuel du Burkina fait par les experts de la Banque mondiale, relève une croissance économique soutenue dans le temps mais fortement tributaire de l’aide extérieure, des secteurs miniers et cotonniers deux domaines vulnérables comme l’a indiqué la représentante-résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembon « La mission de la Banque mondiale, c’est d’éliminer la pauvreté par une croissance à la base. Mais le secteur minier et cotonnier, ne peuvent pas être des piliers de la croissance étant donné leur vulnérabilité », a-t-elle affirmé. C’est, du reste, l’avis du député Célestin Koussoubé qui suggère en outre, une restructuration de l’agriculture. Par ailleurs , les indicateurs économique et social en 2011, montrent que le taux de mortalité infantile (91 pour 1000) et le taux d’alphabétisation (29 pour 100) au Burkina, restent des défis majeurs à relever. Il faut noter que la présentation de la SAP dont les fondements sont en cohérence avec la vision nationale de la SCADD ,a suscité beaucoup d’intérêt au niveau des députés autour de la création d’emploi, du désenclavement, de la lutte contre la pauvreté, du développement de l’énergie solaire… A travers cette rencontre, la Banque mondiale entend accroître les appuis dans le cadre de l’amélioration de la gestion des finances publiques avec un accent soutenu sur la gouvernance , notamment la transparence et la redevabilité.


Christ-Bruno BONZI

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