Cinq partis de l’opposition burkinabè, l’Alliance pour le progrès et la liberté (APL), l’Action solidaire pour la démocratie et le développement (ASDD), le Mouvement panafricain des forces unies pour le travail et la renaissance (MP/FUTUR) et l’Union des républicains (UDR) ont signé un protocole d’entente politique dans la perspective des prochaines échéances électorales, a-t-on appris de source officielle.
Les partis signataires s’engagent à « respecter l’autonomie organisationnelle de chacun des membres, à agir chacun dans le respect de ses propres textes fondateurs, à mener leurs activités de façon concertée et à adopter des positions communes sur les évènements nationaux et internationaux ».
Ils s’engagent également à établir des listes communes pour toutes les élections (communales, législatives et présidentielles), avec le choix et la volonté de mettre en tête de liste le parti le mieux implanté dans chaque circonscription électorale.
Sur la base du protocole d’entente, les signataires ont élaboré et signé un règlement intérieur lequel définit un organe dirigeant de l’entente politique et les fonctions des différents responsables.
Il fixe les modalités de la gestion des finances en périodes électorales et pendant les périodes hors campagne électorale.
« Notre expérience reste ouverte à tout parti ou formation politique qui adhérerait à notre démarche et aux principes que nous avons adoptés pour la mise en place de notre entente politique », lit-on dans le protocole d’entente politique.
Pour les élections couplées (législatives et communales) du 2 décembre prochain, les partis signataires ont décidé d’adopter le logo de l’AND/PJS.
