Résidence de formation et de création chorégraphique, les trois étapes de chrysalides se sont achevées le samedi 17 novembre 2012 au centre chorégraphique la termitière de Ouagadougou.
La Résidence est initiée à l’intention des danseurs expérimentés et de jeunes chorégraphes africains. C’est un projet proposé par le centre de développement chorégraphique la termitière de Ouagadougou et mise en œuvre en partenariat avec l’école des sables de Dakar, Germaine Acogny et le Gaara project de Nairobi au Kenya.
Après Dakar au Sénégal, Nairobi au Kenya, les danseurs et chorégraphes africains, étaient pendant un mois soit du 17 octobre au 17 novembre dernier en résidence de formation et de création à Ouagadougou. A ces deux étapes à savoir Dakar et Nairobi,, l’accent a été mis sur la formation. Les chorégraphes et danseurs ont obtenu des rudiments pour faire valoir leur savoir faire et libérer leur génie créateur en chorégraphie, et en lumière, interprétation, et administration.
A l’étape de Ouagadougou, il s’est agi de mettre en chantier les projets de création préalablement présélectionnés à Nairobi. Les artistes ont pendant un mois travaillé sur les huit créations retenues. Pour réussir le pari, les initiateurs du projet ont bénéficié de l’appui financier de l’Union européenne à travers le programme UE-ACP d’appui aux industries culturelles des pays ACP. Et ce soutien se chiffre à une enveloppe globale de 350 mille euros.
Les organisateurs de cette session de formation et de chorégraphie à Ouagadougou à savoir Salia Sanou et Seydou Boro (Burkina Faso), Opiyo Okach (Kenya), Germaine et Patrick Acogny (Sénégal) ont greffé la formation des administrateurs culturels. Un bon chorégraphe ou artiste a besoin d’un administrateur culturel, affirme Salia Sanou. Et aussi pour accompagner la danse, les participants venant d’une quinzaine de pays ont été formés à la technique de gestion de la lumière pendant un spectacle. Cette résidence s’est achevée par la restitution des huit créations suivies avec intérêt par un public avisé.