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Blocus économique contre Cuba Ça dure et ça perdure  !
Publié le mardi 20 novembre 2012   |  L’Hebdomadaire




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Dans la matinée du 08 novembre 2012, l’ambassadeur de Cuba au Burkina Mme Ana Maria Rovira assisté du deuxième secrétaire M. Abel Torres Guerra, ont animé un point de presse à la résidence cubaine à Ouagadougou. Le thème de l’échange avec les médias a porté sur la présentation du projet de résolution intitulé « Nécessité de mettre fin au blocus économique commercial et financier imposé par les Etats-Unis d’Amérique contre Cuba » qui devrait être présenté le 13 novembre dernier devant l’Assemblée générale des Nations unies. Cuba dans cette requête a chaque fois bénéficié du soutien de la majorité des pays membres de l’ONU. Malgré tout le blocus dure et perdure.

Le moins que l’on puisse dire est que le blocus économique instauré par les Etats-Unis contre Cuba est une vieille histoire.

Car ce blocus remonte au lendemain de la révolution cubaine depuis les années 1960 et a été au fil des ans de plus en plus vive. Par ce blocus c’est l’économie cubaine dans sa globalité qui en pâtit, faisant subir du même coup la souffrance au peuple cubain.

Néanmoins, les autorités de la Havane ne désespèrent pas et chaque année lors de l’Assemblée générale de l’ONU, la communauté internationale est interpellée à agir et à être solidaire de la lutte du peuple cubain contre le blocus économique.

Ainsi, cette année encore, c’est la 21e fois consécutive que Cuba a présenté à l’Assemblée générale de l’ONU son projet de résolution sur la nécessité absolue de mettre fin à ce blocus asphyxiant.

Auparavant, lors d’un nouveau vote historique, l’Assemblée générale s’est clairement prononcée le 25 octobre 2011, contre le blocus des Etats-Unis, en adoptant, par 186 voix pour, 2 contre (Etats-Unis et Israël) et 3 abstentions, la résolution intitulée  : « Nécessité de lever le blocus économique, commercial et financier appliqué à Cuba par les Etats-Unis ».

Le débat a connu la participation de 39 pays, des Organisations et groupements régionaux et sous-régionaux tels que le groupe des 77 plus la Chine, le Mouvement des pays non-alignés, le groupe africain, l’organisation de la conférence islamique, etc. Seulement en dépit de la mobilisation de la communauté internationale, qui sollicite la levée du blocus, le constat est qu’il s’intensifie.

Selon l’ambassadeur cubain Mme Ana Maria Rovira, les conséquences économiques directes ou provoquées par l’application de ce blocus économique contre Cuba s’élève jusqu’à décembre 2011, à plus de 108 milliards $US.

Pis, si la dépréciation du dollar face à la valeur de l’or dans le marché financier international était prise en compte, l’affection de l’économie cubaine par le blocus dépasserait 1066 milliards $US.

Au regard de ce triste constat Mme Ana Maria Rovira de conclure que le blocus contre Cuba demeure le système de sanctions cœrcitives unilatérales le plus injuste, large, sévère et prolongé, appliqué depuis un demi siècle contre un pays au monde.

A la question de savoir s’il y a un pourparler direct entre la Havane et Washington sur la question, Mme Ana Maria Rovira de répondre que Washington refuse de s’asseoir sur la table de négociations.

En ce qui concerne les questions de liberté, de démocratie et de respect des droits de l’homme à Cuba, la diplomate cubaine reste persuadée que son pays est aussi l’un des exemples et que le peuple cubain jouit à sa manière de la liberté et du progrès tels que voulus par la révolution cubaine.

On notera que cette année, le vote à l’Assemblée générale de l’ONU a encore donné comme résultat  : 188 voix pour la levée du blocus et 3 voix pour son maintien (Etats-Unis, Israël, île Palaos).

Théodore ZOUNGRANA

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