1er novembre 1954-1er novembre 2012, la Révolution algérienne a 58 ans. A l’occasion, Son Excellence Abdelkrim Benchiah, ambassadeur de l’Algérie au Burkina Faso, à travers l’institution dont il a la charge, a organisé, le 8 novembre 2012 à Ouagadougou, la commémoration de ce grand évènement qui coïncide avec le cinquantenaire de la Journée de la victoire et de l’accession de l’Algérie à l’indépendance. Belle petite fête qui a connu la présence d’autorités du Burkina Faso et des diplomates d’autres pays.
Des vertes et des pas mûres pour des générations entières engagées dans un combat libérateur qui a quand même payé. La victoire, ça se fête ! C’est ce que SEM Abdelkrim Benchiah, ambassadeur de l’Algérie au Burkina Faso, a fait en initiant, le 8 novembre 2012 à Ouagadougou, la commémoration du 58e anniversaire de la Révolution de la République démocratique et populaire de l’Algérie. Il faut noter que cet anniversaire a un triple sens cette année, car il coïncide avec le cinquantenaire de la Journée de la victoire et de l’accession de l’Algérie à l’indépendance. Au cours de la fête, Son Excellence a signalé l’engagement de son pays depuis l’indépendance à instaurer certaines valeurs comme l’Etat de droit. Aussi, sachant qu’aucun Etat ne peut évoluer en vase clos, l’Algérie prône une économie ouverte sur le monde. Dans cette optique du reste, l’ambassadeur Benchiah, a fait remarquer le contexte de crise économico-financière difficile à travers le monde. Il n’a pas manqué de signaler tout l’effort de son pays dans le sens du pluralisme politique en vue d’offrir de meilleurs jours à la démocratie. Le score de 31% pour les femmes aux dernières législatives en est une preuve. Par ailleurs, il est à noter l’engagement de l’Algérie dans la recherche de solutions pour la paix, la stabilité et la sécurité dans la sous-région. Dans ses relations particulières avec le Burkina Faso, la République démocratique et populaire de l’Algérie a eu à signer de nombreux accords. Le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR), Eric Tiaré, l’a reconnu et trouve même que le Burkina Faso et l’Algérie entretiennent des « relations positives ». Il en veut pour preuve le soutien algérien au Burkina Faso dans son plan de riposte à la famine suite aux mauvaises récoltes de 2011 et face à l’entrée massive des réfugiés maliens.
