Les cadres des associations des collectivités territoriales du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire sont en formation du 19 au 24 mai à Bobo-Dioulasso, sur les techniques de communication et de plaidoyer, en vue de renforcer leurs connaissances en la matière.
La formation sur les techniques de communication a pour but d’approfondir les connaissances des cadres des associations nationales des collectivités du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, en vue de faire d’eux, des formateurs-relais. Elle vise aussi à renforcer leurs compétences en matière de recherche d’information et de création de ressources. Les participants, au nombre de 25, sont des cadres des faîtières des collectivités territoriales de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso et des capitales de ces deux pays. Ces associations sont entre autres, l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), l’Association des régions du Burkina Faso (ARBF), l’Assemblée des régions de Côte d’Ivoire (ARCI) ou l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI). La session est organisée par le projet « Renforcement des capacités des collectivités locales du Burkina et de la Côte d’Ivoire dans une logique de dialogue et de construction de la paix par le développement ». C’est un programme qui a pour but notamment, de renforcer le partenariat et le dialogue interculturel entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire et le partenariat Nord-Sud. L’atelier se tient dans le cadre d’une de ses quatre composantes, à savoir, le « Renforcement des capacités des associations d’autorités locales dans leurs missions d’appui aux autorités locales ». En donnant le top de départ de cette formation le 19 mai 2014, le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Salia Sanou a loué cette initiative. Selon lui, elle intervient à un moment où les collectivités territoriales se trouvent confrontées aux grands défis d’exercice des prérogatives que leur confie la décentralisation dans un environnement austère marqué par la rareté des ressources financières et celle de l’expertise des hommes. « Pour décider et agir avec responsabilité en toute connaissance de cause, dans le cadre de la gestion des collectivités, les élus locaux doivent disposer de savoir, de savoir-faire et de savoir-être qui leur permettent de répondre d’une manière participative et transparente avec efficacité et efficience aux besoins et sollicitations des populations »,
a souligné Salia Sanou.