Burkina-Côte d’Ivoire : des projets pour renforcer la coopération #aOuaga

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Burkina-Côte d’Ivoire : des projets pour renforcer la coopération

Publié le vendredi 23 mai 2014 | Sidwaya

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Présidence du Faso : le Premier ministre ivoirien reçu en audience
Jeudi 22 m&i 2014. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a reçu en audience en début de soirée le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan

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Coopération Burkina-Côte d’Ivoire : le premier ministre ivoirien sera à Ouagadougou demain

- 21/5/2014

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Activités gouvernementales 2014

Les gouvernements ivoirien et burkinabè ont eu, le jeudi 22 mai 2014 à Ouagadougou, une séance de travail autour de la mise en œuvre du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre les deux pays. 26 projets communs à entériner au 4e sommet bilatéral en juillet prochain ont été identifiés.

L’idylle entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, matérialisé par la signature le 28 juillet 2008 du Traité d’amitié et de coopération (TAC), se renforce. La séance de travail, que les deux gouvernements ont tenu, le jeudi 22 mai 2014 dans la capitale burkinabè, a permis de jeter un coup d’œil dans le rétroviseur et de prendre de l’assurance pour l’avenir. Selon les termes du communiqué final, lu par le chef de la diplomatie burkinabè, Djibrill Bassolé, les deux parties ont identifié 26 projets d’accord, à soumettre au 4e sommet du TAC, prévu au mois de juillet prochain à Ouagadougou. Ces projets ont trait à plusieurs domaines, dont la santé, la jeunesse, la justice, la gestion des catastrophes, la matérialisation des frontières, l’emploi et la formation.
A en croire le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan, l’élaboration desdits projets témoigne du « dynamisme » et de la « vitalité » de la coopération entre les deux Etats. D’où sa « satisfaction totale », quant aux résultats engrangés à l’issue de la séance de travail. Même appréciation chez son homologue burkinabè, Beyon Luc Adolphe Tiao, qui, commentant les projets définis, a insisté sur « l’enracinement irréversible de l’amitié entre les deux peuples ». Partant, celui-ci a invité les uns et les autres à « tout mettre en œuvre pour l’aboutissement des projets à soumettre au prochain sommet ». Excepté les engagements pour l’avenir, les deux camps ont planché sur la mise en œuvre des décisions et recommandations issues du 3e sommet ivoiro-burkinabè, organisé le 30 juillet 2013 à Yamoussoukro. Au titre des infrastructures routières et ferroviaires, les deux Etats se sont réjouis de « la validation du rapport économique provisoire de l’étude de faisabilité et de l’achèvement de l’évaluation des offres des études techniques » du projet d’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. Aussi ont-ils « encouragé » la poursuite de la finalisation du dossier d’étude d’avant-projet sommaire et environnementale et l’attribution du marché. Pour le projet de réhabilitation et d’extension du chemin de fer Abidjan-Kaya, les deux parties se sont félicitées de l’évolution des concertations. Ce qui ne les a pas empêchés d’ appeler les deux opérateurs, à savoir Bolloré et Pan Africa Minerals (PAM) au « respect du calendrier proposé en vue du déménagement effectif des travaux en août 2014 ». Au sujet de la coopération énergétique, la partie ivoirienne a informé de sa « décision d’augmenter la fourniture d’électricité au Burkina Faso de 70 à 80 mégawatts ». Décision qui sera exécutée courant 2014. Pour le reste, les deux pays ont passé en revue, divers autres domaines de partenariat, au rang desquels, la diplomatie, la coopération transfrontalière, l’économie et la culture. Et là encore, des avancées « notables » ont été relevées.
Le TAC magnifié

A l’ouverture des travaux, le Premier ministre ivoirien, arrivé une heure à peine d’Abidjan avec quelques ministres et son homologue burkinabè ont loué la vitalité de la coopération entre les deux nations, liées par l’histoire et la géographie. « L’axe Ouagadougou-Yamoussoukro se porte à merveille, car nos deux présidents veulent placer le niveau de la coopération rarement égalé en Afrique », a lancé le chef du gouvernement ivoirien, faisant allusion au TAC. Ce sentiment est partagé par Luc Adolphe Tiao, qui a magnifié ledit traité. « Ce traité, sans l’ombre d’aucun doute, est aujourd’hui le ciment et le ferment de l’exemplaire coopération qu’entretiennent nos deux Etats afin de garantir leur stabilité et leur prospérité, tout en stimulant l’intégration régionale », s’est-il réjoui. Aussi le Premier ministre burkinabè a-t-il engrené les projets déjà initiés dans le cadre du TAC et cités plus haut.
Et au regard de ces acquis, les deux chefs de gouvernement ont exprimé à des mots près, leur désir de voir le TAC aller plus loin. Toute chose qui contribuera, à leur avis, à améliorer les conditions de vie de leurs peuples respectifs. « Nous fondons beaucoup d’espoir sur le TAC et la complémentarité entre les deux gouvernements », a mentionné Luc Adolphe Tiao. Pour sa part, Daniel Kablan Duncan a avancé : « Nous fondons beaucoup d’espoir pour la réalisation des objectifs fixés dans le cadre du TAC ». Ce dernier est revenu sur le retour à la paix dans son pays, après la grave crise, non sans remercier le président du Faso, Blaise Compaoré, pour les efforts consentis dans ce sens. « La Côte d’Ivoire se porte mieux. L’environnement général au plan de la paix et de la sécurité est stable(…) la réconciliation nationale est en marche, malgré quelques vicissitudes passagères. Plusieurs mesures allant dans le sens de l’apaisement ont été prises par le gouvernement », a-t-il indiqué. Et il n’y a pas que la situation économique qui donne satisfaction en terre d’Eburnie : l’économie aussi. « Au plan économique, l’année 2013 a consacré la consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique, avec une croissance de 9% contre 9,8% en 2012. Un taux d’inflation maîtrisée à 2,6% et un rythme soutenu d’investissements privés, tant publics que privés », a relevé Daniel Kablan Duncan.

Kader Patrick KARANTAO
stkaderonline@yahoo.fr

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