Boussé, (AIB)-La commission justice et pais de la conférence épiscopale Burkina -Niger, a animé une conférence publique au profit des élèves du lycée départemental de Laye le samedi 10 mai 2014. L’ambition affichée est de rassembler large pour venir à bout d’un phénomène à la peau dure
La commission justice et paix poursuit sa croisade contre les exclusions des femmes accusée de sorcelerie pour réussir la lutte, cette organisation non gouvernementale affiliée à l’église catholique veut compter aussi avec les élèves dans son combat. Pour cela, elle a organisé une conférence au profit des élèves du lycée départemental de Laye sur le thème « le genre et l’apport des jeunes dans l’éradication des violences résultant du non respect des droits des femmes accusées de sorcellerie ».cette activité rentre dans le cadre du projet « contribution à la lutte contre les violences et l’exclusion sociale des femmes :le cas des femmes accusées de sorcellerie au Burkina Faso. ».
Pour le conférencier M.Adama Tega, le phénomène d’exclusion des femmes est une atteinte grave à leur droit. Pour lui, les femmes qui séjournent dans les centres à travers le pays sont de pauvres vielles femmes accusée à tort de mangeuses d’âme. Le conférencier du jour a invité les scolaires agir pour que cette pratique qui n’honore pas notre pays cesse. Il a insisté que le combat doit être mené à tous les niveaux et les élèves doivent constituer une génération de changement. « Vous êtes l’avenir de notre pays. Ces femmes accusées in justement de sorcières et chassées de village vivent des conditions dans des conditions pénibles. Retenez que le phénomène perdure, on pourrait un jour accuser un de vos proches et le faire subir le même sort. » a souligné, M.Téga. Le phénomène d’exclusion sociale par allégation de sorcellerie touche principalement 10 provinces de notre pays. L(autre défis de la commission justice et paix de l’église catholique de leur la réinsertion de ces femmes dans leur terroir d’origine.
Pour la chargée de programme de cette commission, Mme Juliette Bazié, des expériences réussies de réinsertion ont été enregistrées à travers plusieurs localités de notre pays. Pour la chargée de programme, la conférence publique au profit des scolaires vise à faire d’eux des acteurs et des relais de la lutte contre le bannissement des vielles femmes pour cause de sorcellerie. A la phase des questions réponses, les élèves ont voulu savoir de la réalité de la sorcellerie et des moyens de répression disponible pour lutter efficacement contre la pratique.ils ont voulu savoir sur les actions et les attributions de la commission justice et paix dans la promotion des droits humains. Les meilleurs participants à la conférence ont été gratifiés kits scolaires en guise de leur participation active.
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