L’Agence burkinabè de la normalisation et de la métrologie (ABENORME) a lancé, le mercredi 21 mai 2014 à Ouagadougou, la campagne de deuxième génération de contrôles de la qualité et de la métrologie des produits de grande consommation. Cette sortie a concerné les produits gaziers servis par la nationale des hydrocarbures ainsi que les stations d’essence.
Après la campagne de contrôle des prix, c’est autour des produits gaziers classés dans la catégorie des produits de grande consommation d’être contrôlés par l’Agence burkinabè de la normalisation et de la métrologie (ABENORME). Pour ce faire, des équipes composées de contrôleurs et d’hommes de médias ont sillonné quelques stations de vente de carburant ainsi que le site de dépôt de la Société nationale burkinabè des hydrocarbures (SONABHY) situé à Bingo.
Sur le site de Bingo, il s’agit particulièrement d’un contrôle métrologique. Les contrôleurs ont vérifié les doseuses pondérales, instruments qui permettent de mesurer la quantité de gaz servie dans les bouteilles et les compteurs volumiques destinés à servir les produits liquides dans les citernes. Des données ont été prélevées sur chaque instrument visité. La responsable de la maintenance et sécurité de la SONABHY, Nadia Tapsoba/Bouyain, a rassuré que toutes les dispositions sont prises pour que les bouteilles soient remplies au poids indiqué. « Nous avons des équipements semi-automatiques et il peut y avoir des dérives. C’est pour cela, qu’il y a un dernier contrôle à la fin de l’emplissage pour s’assurer du poids normal des chargements », a-t-elle indiqué.
Pour le chef de l’équipe des contrôleurs, Nestor Ouattara, les données recueillies seront traitées pour s’assurer de l’état des instruments utilisés par la nationale des hydrocarbures. « La SONABHY respecte les normes car chaque année d’ailleurs, nous effectuons des contrôles périodiques des installations. C’est nous-mêmes qui étalonnons les poids », a-t-il précisé. Selon lui, le mauvais état des instruments peut porter préjudice à la SONABHY elle-même qu’aux consommateurs.
Quant au directeur général de l’ABENORME, Oumarou Ky, il a soutenu que le rôle du contrôle métrologique est de s’assurer que les installations sont aptes à donner les doses qu’il faut sur le marché. « Ce contrôle concerne les grands importateurs et les fabricants. Si on dit 12kg, il faut que les 12 kg soient servis effectivement dans les bouteilles. Si des bouteilles sont mal remplies, on saura que la faute ne provient pas de l’installation mais plutôt d’une personne », a-t-il poursuivi. Il a exprimé sa satisfaction pour ce contrôle car a-t-il dit : « Chaque chose a un poids nominal. Il faut s’assurer que l’instrument soit correct parce qu’il peut jouer en défaveur du détenteur comme du consommateur. Nous voulons le juste milieu ».