Il se tient à Ouagadougou du 21 au 22 mai 2014, la réunion de lancement du projet de coopération transfrontalière dans la zone du Liptako-Gourma. Ce projet dénommé « Sécurité et gestion des frontières » vise à renforcer les capacités des autorités nationales et des communautés locales du Burkina, du Mali et du Niger dans la gestion de leurs frontières, notamment dans le domaine de la Sécurité.
La réunion qui se tient à Ouagadougou du 21 au 22 mai 2014 poursuit l’objectif de faire l’examen des modalités de lancement du projet de coopération transfrontalière, dans la zone du Liptako-Gourma, initié par le groupe danois de déminage. Deux jours durant, il s’agira, entre autres, pour les participants, de faire une présentation du programme du groupe danois de déminage, ainsi que de l’étude sur l’évaluation des questions de gestion et de sécurisation des frontières, de discuter sur les problèmes de sécurité les plus graves, dans les zones transfrontalières, en vue de leur résolution. De même, les participants échangeront sur les solutions proposées par les secrétaires permanents des commissions nationales des frontières et sur les mécanismes permettant d’intégrer ces solutions dans la mise en œuvre du programme. Le projet « Sécurité et gestion des frontières » a été initié par le groupe danois de déminage, dans le cadre de l’extension de ses activités en Afrique de l’Ouest, avec la mise en place du programme intitulé « Sahel groupe de déminage », basé à Bamako au Mali. Il vise à renforcer, selon Joséphine Apiou, secrétaire permanente de la commission nationale des frontières du Burkina, les capacités des autorités nationales et des communautés locales du Burkina, du Mali et du Niger, dans la gestion de leurs frontières, notamment dans le domaine de la Sécurité. Aussi, a-t-il été créé, selon elle, dans l’optique de permettre le développement d’un système de gestion intégrée des frontières. Avec ce projet, a-t-elle poursuivi, les frontières seront non seulement ouvertes aux flux de personnes et de biens, mais aussi seront mieux contrôlées avec moins de risques sur le plan sécuritaire. Et à la directrice régionale du groupe danois de déminage, Naidoo Sharmala, de souligner que le projet « Sécurité et gestion des frontières » se loge dans le programme « Sahel groupe de déminage » du groupe danois de déminage. Un programme qui vise, selon elle, à répondre aux problèmes de sécurité les plus urgents, grâce à un soutien et un appui aux autorités et aux communautés locales. Par ailleurs, a-t-elle signifiée, ce programme vise également la réduction de la violence armée par l’amélioration de la sécurité et de la gestion des frontières des trois pays concernés. L’implication effective des communautés locales, principales concernées par la question de sécurité, a-t-elle conclu, est l’axe majeur de ce programme .
