Séances de mise à niveau des commandants des sous-unites de la gendarmerie: Concilier la recherche de l’efficacité avec le respect des droits des citoyens #aOuaga

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Séances de mise à niveau des commandants des sous-unites de la gendarmerie: Concilier la recherche de l’efficacité avec le respect des droits des citoyens

Publié le jeudi 22 mai 2014 | Le Quotidien

© Autre presse par DR
Le chef d’état-major de la gendarmerie, Tuandaba Coulibaly

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L’état-major de la gendarmerie nationale organise du 21 au 23 mai 2014, au sein du camp Paspanga, un séminaire dont le thème est : « Pour une police judiciaire et administrative performante ». Ce séminaire de formation à l’endroit des commandants des sous-unités départementales vise à concilier la recherche de l’efficacité avec le respect des droits des citoyens. La cérémonie d’ouverture, qui est intervenue le mercredi 21 mai 2014, a été présidée par le chef d’état-major de la gendarmerie, Tuandaba Coulibaly.
Du 21 au 31 mai 2014, se tient, au sein du camp Paspanga, un séminaire de formation des commandants des sous-unités départementales de la gendarmerie nationale placé sous le thème « Pour une police judiciaire et administrative performante ». Ce séminaire dont la cérémonie d’ouverture est intervenue le mercredi 21 mai 2014 entre dans le cadre des activités annuelles de l’état-major de la gendarmerie nationale et vise à doter les bénéficiaires de cette formation de connaissances nouvelles à même de leur permettre de mieux administrer leurs sous-unités respectives. Selon le chef d’état-major de la gendarmerie, Tuandaba Coulibaly, la gendarmerie, qui constitue une force spécifique, s’est forgée depuis des décennies une bonne réputation qui se justifie par le professionnalisme de son personnel qui ne ménage aucun effort à remplir leurs missions. Ces missions concernent notamment, la police judiciaire, la police administrative et la police militaire, a-t-il cité. Mais, au regard de l’évolution de notre société et vu les nouvelles donnes que ces changements impliquent, il est impérieux d’adapter les aptitudes des hommes aux réalités du terrain. Pour ce faire, a-t-il poursuivi, dans l’optique d’être à la hauteur afin de contrecarrer ces fléaux, les différents acteurs doivent renforcer leurs connaissances professionnelles et intellectuelles en vue d’être capables d’anticiper sur les actions.

Faire en sorte d’anticiper les problèmes qui surviennent

Mais, a-t-il ajouté, il ne suffit pas seulement d’anticiper, il faut aussi savoir apporter des solutions mesurées et humaines à ces problèmes. « Nous sommes appelés à suivre l’évolution de la société, à nous y adapter et à faire en sorte d’anticiper les problèmes qui surviennent et de les traiter de façon humaine en tenant compte des questions de l’homme », a-t-il laissé entendre. A l’en croire, les brigades constituent au sein de la gendarmerie des chevilles ouvrières. Elles mènent 80% des activités au sein de cette institution, foi de Tuandaba Coulibaly. Ainsi le prisme obtenu des différentes activités qu’elles mènent, est acclamée ou condamnée la gendarmerie. Aussi, a poursuivi le chef d’état-major de la gendarmerie, « à travers ce prisme, elle peut être magnifiée ou voir son image ternie ». Il est à noter que des thèmes tels l’extrémisme violent au Burkina Faso, les droits de l’homme dans l’exercice de la police judiciaire, le rôle des officiers de police judiciaire, militaire et la criminalité transfrontalière seront débattus lors de ce séminaire. Cette formation de trois jours sera dispensée par des officiers de la gendarmerie, mais aussi par des personnalités du monde judiciaire .

Par Franceline KABRE
(Stagiaire)

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