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Sidwaya N° 7669 du 21/5/2014

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Marche aux flambeaux contre le SIDA : Le REGIPIV pense aux enfants et aux adolescents
Publié le mercredi 21 mai 2014   |  Sidwaya


Marche
© Autre presse par DR
Marche aux flambeaux contre le SIDA
Dimanche 18 mai 2014. Ouagadougou. Le Réseau national pour une plus grande implication des personnes infectées par le VIH/SIDA dans la lutte contre le SIDA (REGIPIV) en collaboration avec ses partenaires ont organisé une marche aux flambeaux dénommée « Candlelight » pour commémorer la journée internationale dédiée au SIDA.


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Le Réseau national pour une plus grande implication des personnes infectées par le VIH/SIDA dans la lutte contre le SIDA (REGIPIV) en collaboration avec ses partenaires ont commémoré la journée internationale dédiée au SIDA à travers une marche aux flambeaux dénommée « Candlelight » le dimanche 18 mai 2014 à Ouagadougou sous le thème « Prise en charge des enfants et adolescents, défis pour une génération sans SIDA ».

Hommes, femmes, enfants et vieux venus des 4 coins du Burkina Faso, ont sillonné des artères de Ouagadougou, le dimanche 18 mai 2014, bougie à la main, dans l’espoir de voir tout le monde s’engager dans la lutte contre le SIDA afin que dans les 25 prochaines années, cette pandémie soit éradiquée de la planète.

Partis du siège du Réseau national pour une plus grande implication des personnes infectées par le VIH/SIDA dans la lutte contre le SIDA (REGIPIV) sis à Wemtenga aux environs de 18h 20mn, les marcheurs, avec pour destination la pédiatrie, ont emprunté l’avenue Charles De gaulles où ils ont marqué des arrêts pour rendre des hommages aux victimes de SIDA. Ainsi ils ont rendu le premier hommage à leurs proches qui ont subi le traumatisme, la souffrance et la solitude dans la maladie.

Le second est aller vers feus Thérèse Palenfo, Zongo Roch et sa femme, Ouoba Rachelle et Kambou Malvila qui ont été les premiers à témoigner pour faire comprendre à la population que le mal existe bel et bien aux premières heures de la maladie au Burkina Faso.

Les derniers hommages ont été rendu à ceux qui se sont prêtés aux essais cliniques et aux associations qui de par leurs actions ont permis de révolutionner l’avènement du SIDA. Après une heure de marche, les participants sont arrivés à la Pédiatrie Charles De gaulles aux environs de 19H20mn.
Avant l’entame des différents plaidoyers , les musulmans et les chrétiens, main dans la main, ont prié pour les victimes et ont promis de faire en sorte que la solidarité envers les orphelins et enfants vulnérables (OEV) soit effective dans les lieux de culte.

Des recommandations aux autorités

La représentante des OEV Valerie Yaro en classe de 3ème au lycée Booyam a interpellé les autorités sur la nécessité de renforcer la prise en charge des enfants et adolescents afin de relever le défi de voir une génération sans SIDA au Burkina Faso. « Nous sommes 140 000 enfants orphelins du fait du SIDA au Burkina Faso. Beaucoup d’entre nous ne peuvent plus prononcer le mot papa ou maman du fait de cette maladie. Nous passons notre temps à l’hôpital, nous avalons toujours des médicaments. On a peur de parler de notre situation à nos camarades. Nous ne voulons plus voir nos parents souffrir ou mourir du VIH. Nous ne voulons plus assister à la détresse de nos petits frères et sœurs », a-t-elle dit.
Pour ce faire, elle a recommandé aux autorités entre autres de renforcer la qualité du suivi des couples et des enfants à risque, de promouvoir le dépistage précoce des enfants dans les couples à risque, de renforcer les compétences et la quantité des ressources humaines dans le volet pédiatrique et de renforcer la qualité de la prise en charge des enfants né de mère séropositive.

Quant au Coordonnateur du REGIPIV Mamadou Sawadogo, il a rendu hommage aux victimes de la pandémie et a invité les médecins, les militants associatifs, les chercheurs, les responsables publics, les malades de SIDA à garder espoir. « Soyons vigilent car, à mesure que l’on commence à entrevoir l’espoir d’une guérison, l’on constate que l’engagement contre le SIDA s’essouffle. (…) gardons la flamme de la lutte toujours allumée » a-t-il souligné.

Pour le représentant du secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le SIDA et les IST (SP/CNLS/IST) Pascal Ouédraogo à qui Valerie Yaro a remis les recommandations, les flambeaux et les différentes allocutions lui ont permis de comprendre qu’une attention particulière doit être portée aux enfants dans la lutte contre la pandémie.

Il a donc rassuré les acteurs du REGIPIV et les associations membres que les recommandations vont être transmis à qui de droit le plus tôt possible.
La Directrice de la santé et de la famille Dr. Isabelle Sanou/Bicaba a trouvé le thème de la marche « Prise en charge des enfants et adolescents, défis pour une génération sans SIDA » pertinent et intéressant. Elle a aussi rassuré les marcheurs que le ministère de la santé est engagé a trouvé une réponse aux préoccupations des personnes infectées et affectées par le VIH.

La journée internationale dédié au SIDA, coordonnée par le réseau mondial des personnes vivant avec le VIH (GNP+) est une campagne de mobilisation populaire et de plaidoyer qui se tient tous les 3ème dimanche du mois de mai. Et au Burkina Faso, cette journée se matérialise par la marche aux flambeaux, suivis de prières à l’intention des victimes du SIDA et des messages de plaidoyers aux autorités.
En allumant les bougies cette année, le REGIPIV veut inciter chaque acteur qui œuvre dans la lutte contre la pandémie à davantage s’engager à faire en sorte que les générations à venir soient épargnées de ce mal qu’est le SIDA faisont du slogan « zéro nouvelles infections une réalité.

Somborigna Djélika DRABO

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