Services de renseignements : « Les grandes oreilles » tout-ouïe à Ouaga #aOuaga

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Services de renseignements : « Les grandes oreilles » tout-ouïe à Ouaga

Publié le mercredi 21 mai 2014 | L`Observateur Paalga

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Présidence du Faso : les chefs de services de renseignements du Sahel reçus en audience
Lundi 19 mai 2014. Ouagadougou. Palais de Kosyam. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience en début de soirée une délégation de chefs de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne

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Les chefs de services de renseignements et de sécurité de la région Sahelo-saharienne ont établi, du 19 au 20 mai 2014, leur quartier général à Ouagadougou. Il s’agira pour ces grandes oreilles de se concerter sur le renforcement de la Coopération sécuitaire et l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans l’espace communataire.

«Le regain de tension au nord du Mali, la prise en otage de deux cents jeunes filles au nord-est du Nigeria ne laissent personne indifférent et nous interpellent. De telles situations sécuritaires nous obligent même à coordonner davantage nos moyens de lutte à travers des actions concertées d’urgence aussi bien au plan sous-régional que régional, en tenant compte toutefois du lien indéfectible entre la sécurité et les nombreux défis de développement». En souhaitant la bienvenue aux différentes délégations à Ouagadougou, le général Gilbert Diendéré a du même coup décliné l’importance de la rencontre. En effet, la situation politique et sécuritaire qui prévaut dans la région commande la concertation permanente pour une plus grande synergie entre les Etats concernés et les partenaires internationaux. Depuis près de quinze mois, les acteurs concernés ont lancé un forum irremplaçable d’échanges et de coordination sur les questions sécuritaires entre les pays : le processus de Nouakchott. Cette réunion s’inscrit dans le cadre du suivi de ce processus initié par l’Union africaine en mars 2013 et dans le prolongement des réunions des chefs des services de renseignements et de sécurité tenues courant 2013 à Bamako, Abidjan, N’Djamena et Niamey. «Cet exercice est salutaire pour renforcer la capacité de la région à assurer sa sécurité et à neutraliser les groupes terroristes et criminels qui menacent sa stabilité», a souligné le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui. Les travaux vont respecter trois points : la situation de sécurité et les mesures prises sur le plan opérationnel, les progrès enregistrés et les difficultés rencontrées depuis la dernière évaluation, les implications diplomatiques et politiques des efforts en cours. A l’issue de ces deux jours de concertation, les participants auront fait le point sur la mise en œuvre des conclusions de Niamey et l’évolution de la situation politique et sécuritaire de la région.

Après la première journée de travail, les participants à cette cinquième réunion des chefs de service de renseignements et de sécurité de la région Sahélo-saharienne ont été reçus dans l’après-midi par le président du Faso. Les travaux reprennent ce mardi 20 mai pour s’achever en fin de matinée.

Moumouni Simporé

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