Même si, ses adversaires politiques cris au « complot »-voire une « fuite » en avant, et qu’une seule « hirondelle » ne peut tout faire le printemps. Au point que, le chef de file de l’opposition Zephrin Diabré est monté au créneau la semaine passée à travers un point de presse pour dénoncer l’entêtement du camp présidentiel à organiser un référendum, afin de lever la limitation du nombre de mandats présidentiels au Burkina Faso.
Une occasion pour le chef de file de l’opposition d’informer la presse, que l’opposition compte organiser le samedi 31 Mai, un meeting au stade de 4 Août de Ouagadougou, et dans toutes les régions, communes, les chancelleries Africaines et occidentales, pour prévenir et prendre à témoins la communauté internationale de ce qui entrain de se préparer dans son pays et ; par conséquent, elle n’est pas prête à cautionner et qu’elle emploierais tous les moyens légaux pour empêcher la tenue de ce référendum. Par contre, les partisans du Blaise Compaoré, proclament leur « champion », sur tous les toits, qu’il est un citoyen comme tout autre Burkinabé. Par conséquent, il a doit de se représenter aux élections présidentielles 2015. Puisque la constitution lui permet. Ils persistent et signent dans un document confidentiel dans lequel, ils expriment leur volonté de consulter le peuple, à travers un référendum pour faire sauter le « verrou », sur l’article 37 de la constitution. Dans ce document, ils mettent en garde l’opposition, de se « raviser «, et clament haut et fort, ceux qui s’opposent à la volonté du peuple sont considérés comme des « anti-démocrates » , « aventuriers politiquas » ou des « putschistes ».
« Je pense que le président du Faso, est en train de se rapprocher maintenant de son peuple. De fait, de tenir son premier conseil des ministres à Bagré, et à Koudougou, récemment lors de la conférence des maires sur la décentralisation, cela prouve à suffisance qu’il reprend le navire… », Nous Confit un de ses partisans. Avant d’ajouter « Malgré la démission, de certains ténors du camp présidentiel, le président Blaise Compaoré, s’offre un bain de foule dans la région du centre,- reste serein et il veut se défendre et défendre son bilan devant le peuple, qui reste quand même positif…. », Car, poursuit-t-il « les institutions se portent extrêmement bien ».
En effet, il est à rappeler que les différentes sorties médiatiques du président du Faso à l’intérieur du pays, est diversement interprété dans le pays des hommes intègres. Chacun va de son commentaire. D’aucuns pensent que, c’est une « pré-campagne », pour légitimer la tenue du référendum. D’autres estiment que, c’est une bonne chose, car, le Burkina ne se limite pas seulement à Ouagadougou. « Nous pensons, qu’il doit aller vers le monde rural, pour connaître ses préoccupations… », Ajoute ce citoyen. Pourtant, dans la foulée, il semblerait selon certaines sources qu’il prévoit de former un gouvernement d’union nationale, où certaines figures de l’opposition modérée feront partis et que son actuel ministre des affaires étrangères le Général de Brigade Djibril Bassolet serait le chef de gouvernement. Pour l’heure, la balle reste dans le camp de la classe politique Burkinabé de « construire la paix », et la « stabilité » dans leur pays. Car, Burkina Faso, reste le dernier « verrou » dans la sous-région, qui n’est pas déstabilisé.