Entretien périodique du réseau routier Burkinabè : Bilan à mi-parcours des travaux des routes nationales n°07 et 09 #aOuaga

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Entretien périodique du réseau routier Burkinabè : Bilan à mi-parcours des travaux des routes nationales n°07 et 09

Publié le mardi 20 mai 2014 | Sidwaya

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Entretien périodique du réseau routier Burkinabè : Bilan à mi-parcours des travaux des routes nationales n°07 et 09

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L’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) a organisé un atelier pour faire le bilan à mi-parcours des travaux d’entretien périodique des routes nationales n°07 (Bobo-Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire) et n°09 (Bobo-Faramana-frontière du Mali). La rencontre tenue le vendredi 16 mai 2014 à Bobo-Dioulasso a été suivie d’une conférence de presse avec les hommes de médias.

L’entretien en cours des routes nationales Bobo-Dioulasso-Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire (RN7) et Bobo-Dioulasso-Faramana-frontière du Mali (RN9) s’exécute dans le cadre du Fonds incitatif de l’entretien périodique (FIEP). Ledit fonds est l’initiative du gouvernement burkinabè et de l’organe de gestion du programme Millenium challenge account (MCA) Burkina Faso, qui ont mis en place une stratégie quinquennale 2012-2016 pour l’entretien périodique de routes du réseau classé national. Ces deux projets s’exécutent dans ce cadre pour rattraper le retard d’entretien périodique, qui rend inefficace et onéreux l’entretien courant, afin de maintenir le réseau dans un bon état. C’est pour faire le bilan à mi-parcours de ces travaux, que l’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) a organisé à Bobo-Dioulasso, cet atelier avec les entreprises commises à la tâche. A entendre son directeur technique, Jean Noël Kima, la rencontre visait à informer les autorités politiques locales, administratives des régions concernées sur l’état d’avancement des travaux d’entretien des routes nationales n°7 et 9. Elle visait également à proposer des solutions et attendre des entreprises, leur engagement ferme à achever les travaux dans les délais, conformément aux cahiers des charges. L’atelier de Bobo-Dioulasso devait par ailleurs communiquer sur la nature des travaux d’entretien périodique. Pour la route nationale n°7 (Bobo-Dioulasso-Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire) avec un coût de réalisation de plus de six milliards de F CFA pour cinq mois d’exécution, l’état des travaux est de 28% pour un délai contractuel consommé de 66%. Et la route Bobo-Dioulasso-Faramana-frontière du Mali (RN9 ) a un coût de réalisation de plus de deux milliards de F CFA pour un délai de 10 mois et l’état d’exécution est de 52% pour un délai contractuel consommé de 77%.

Les devoirs des entreprises

Pendant l’atelier, le directeur technique de l’Agetib a indiqué que les entreprises en charge de l’exécution des projets sont en retard dans les travaux par rapport au délai imparti. Les entreprises sont donc invitées à mobiliser des brigades supplémentaires afin de terminer les travaux dans les délais. Raison pour laquelle, il leur est demandé de prendre des dispositions techniques et organisationnelles pour limiter les risques au regard des intempéries déjà présentes. Par ailleurs, elles doivent garantir la sécurité du personnel de chantier et celle des usagers. La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le représentant des gouverneurs des régions des Hauts-Bassins et des Cascades, Joachim Somda. Il a salué l’initiative de l’AGETIB qui a organisé cet atelier sur l’entretien périodique des routes nationales n°7 et 9. Dans l’après-midi du 16 mai 2014, le directeur général de l’AGETIB, Karim Triandé, a animé une conférence de presse pour porter à la connaissance du public, des informations relatives aux deux projets. Selon lui, il était nécessaire pour l’AGETIB de faire un bilan à mi-parcours de l’exécution des travaux et de communiquer sur la nature des travaux d’entretien périodique au regard de la particularité desdits travaux. « L’entretien périodique est défini comme des activités qui doivent être réalisées ponctuellement à l’issue d’un certain nombre d’années. Il s’agit de travaux de plus grande ampleur exigeant un équipement spécialisé et du personnel qualifié. Les interventions sont coûteuses et doivent être soigneusement identifiées et programmées », a-t-il expliqué.

Evariste YODA

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