Le président des marchés et yaars du Kadiogo, Amidou Compaoré, a rencontré à Ouagadougou, les commerçants de la région du Centre, le jeudi 15 mai 2014, pour leur expliquer les modalités d’acquisition sous forme de prêts, du fonds mis à leur disposition par le gouvernement burkinabè.
Dans l’optique de renforcer les capacités du secteur informel, le gouvernement du Burkina Faso à travers le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) a octroyé environ 10 milliards de francs CFA audit secteur. Sous forme de prêts, la somme est équitablement répartie entre commerçantes et commerçants (5 milliards pour les commerçantes et les associations féminines du secteur informel et les 5 autres pour les commerçants). Pour mettre les acteurs au même niveau d’information, et fournir des renseignements supplémentaires aux commerçants, le président des marchés et yaars du Kadiogo, le député Amidou Compaoré a convié les commerçants à une rencontre d’information à Ouagadougou pour éclairer leur lanterne et donner les pièces constitutives des demandes de prêts. Il a précisé aussi aux prétendants de ce fonds les conditions d’octroi. Selon le président des marchés et yaars, cet appui au secteur informel résulte de la volonté du gouvernement de donner un coup d’accélérateur à la promotion de l’emploi et du commerce au pays. "Nous remercions le Président du Faso Blaise Compaoré et son gouvernement pour le soutien dont les commerçants ont toujours bénéficié dans leurs activités". Pour mieux expliquer les modalités d’obtention au prêt, des formulaires de demandes de financement et autres documents relatifs au prêt ont été remis aux responsables des marchés et yaars de Ouagadougou par la Fédération des commerçants. Aussi, la fédération a pris l’engagement d’accompagner les commerçants et les associations de commerçants dans le processus d’acquisition du prêt. Le prêt selon le président Compaoré est remboursable avec un intérêt de 4%. Les responsables des marchés qui ont pris part à la rencontre, se sont réjouis de l’assistance des autorités burkinabè, mais souhaitent tout de même que la fédération accompagne chaque demandeur dans l’acquisition des pièces constitutives des dossiers.