La Coalition burkinabè pour la mise en œuvre de la convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (Coalition CEDEF), à travers une déclaration dont APA a reçu copie lundi, dénonce l’enlèvement de lycéennes au Nigeria par Boko Haram, acte qu’elle qualifie de ‘’crime contre l’humanité’’.
Dans sa déclaration, la coalition rappelle que cela fait maintenant plus d'un mois que sont détenues en otage, 223 jeunes filles victimes de rapt au sortir de leur lycée par une secte au Nigeria.
‘'Ladite secte (Boko Haram) a déclaré vouloir marier les adolescentes de force et exige maintenant la libération de certains de ses membres emprisonnés par le Gouvernement Nigérian, en échange des jeunes lycéennes'', ajoute les auteurs de l'écrit.
Pour la coalition CEDEF, ‘'cette situation inacceptable et insupportable constitue un cas de violences faites aux femmes et aux filles, un crime contre l'humanité et ne peut laisser personne indifférent''.
C'est pourquoi, elle exhorte le Nigeria, Etat partie à la CEDEF, ‘'à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre fin à cette situation intolérable de privation de libertés et d'atteinte aux droits fondamentaux de ces jeunes filles ‘'.
La coalition lance également, un appel pressant aux Etats parties à la Convention des Nations unies sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, à la communauté internationale, à toutes les puissances actuellement engagées pour appuyer le Gouvernement nigérian à la résolution de cette crise.
Elle invite aussi toute structure et organisations de défense de droits humains, l'Observatoire International contre le terrorisme, toutes les bonnes volontés
à prendre des mesures urgentes pour obtenir la libération immédiate de ces jeunes filles et leur remise à leurs parents.
La coalition exige que des mesures soient prises afin de décourager et d'éradiquer ce type d'action.
Elle dit joindre sa voix à celle du mouvement protestataire international ‘'Bring Back Our Girls'' (en français, ‘'Ramener nos filles'').