Lutte contre le terrorisme : les services de renseignements du Sahel veulent mieux coordonner leurs actions #aOuaga

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Lutte contre le terrorisme : les services de renseignements du Sahel veulent mieux coordonner leurs actions

Publié le lundi 19 mai 2014 | aOuaga.com

© Le Quotidien par Bénéwendé Bidima
Lutte contre le terrorisme : les services de renseignements du Sahel veulent mieux coordonner leurs actions
Lundi 19 mai 2014. Ouagadougou. Centre international de conférences de Ouaga 2000. Les chefs de services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne ont entamé leur 5e réunion qui va durer 48 heures

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Les chefs des services de renseignements et de sécurité de la région sahélo-saharienne tiennent leur 5e réunion les 19 et 20 mai 2014 à Ouagadougou. Les participants vont échanger des informations et des renseignements et confronter leurs analyses sur la situation sécuritaire au Sahel.

La rencontre de 48 heures va être l’occasion d’examiner l’état de mise en oeuvre des conclusions opérationnelles de la précédente réunion tenue en février dernier à Niamey au Niger, de passer en revue les activités du Centre africain d’étude et de recherche sur le terrorisme (CAERT) et le Comité des services de renseignements et de sécurité d’Afrique (CISSA). A cette 5e réunion, l’Unité de fusion et de liaison (UFL) profitera pour faire le point de ses efforts visant à étendre son système de communication sécurisé aux pays non membres. De son côté, la Commission paix et sécurité de l’Union africaine portera à la connaissance des mesures prises dans le cadre du suivi des conclusions opérationnelles de Niamey. D’une manière générale, la réunion va faire le point de la mise en oeuvre des conclusions de la capitale nigérienne, d’évaluer la situation politique et sécuritaire de la région sahélo-saharienne en passant en revue les mesures prises sur le plan opérationnel, les progrès enregistrés depuis a dernière évaluation. Le Mali ne sera pas en reste avec la poursuite des réflexions sur les voies et moyens de sortie de crise définitive. La secte islamiste nigérianne Boko Haram fera l’objet d’attention au regard du défi sécuritaire qu’il pose à la région.

La réunion actuelle ressort du Processus de Nouakchott sur le renforcement de la coopération sécuritaire et l’opérationnalisation de l’architecture africaine de paix et de sécurité dans la région sahélo-saharienne. Il s’agit d’un processus lancé en mars 2013 en Mauritanie pour renforcer la coopération sécuritaire et qui relève lui même d’une stratégie d’ensemble élaborée par la Mission de l’Union africaine pour le Mali et le Sahel (MISAHEL) en appui aux pays de la région sahélo-saharienne. Laquelle stratégie porte sur la sécurité, la bonne gouvernance, les questions de genre et le développement.

La réunion de Ouagadougou a été précédée d’une cérémonie d’ouverture présidée par le ministre burkinabè de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma. Dans son discours d’ouverture, il a souligné que la situation politique et sécuritaire de la région sahélo-saharienne commande la concertation permanente et une grande synergie entre les Etats et les partenaires internationaux. Avant lui, le commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Smaïl Chergui a relevé que la réunion de Ouagadougou est "salutaire pour renforcer la capacité de la région à assurer sa sécurité et à neutraliser les groupes terroristes et criminels qui menacent sa stabilité et, partant, son développement". Le commissaire, se basant sur l’actualité, a demandé aux participants de consacrer "tout le temps nécessaire" à l’examen de la menace terroriste posée par Boko Haram et identifier les mesures opérationnelles à prendre d’urgence pour épauler les efforts des forces de sécurité du Nigeria.

Séni DABO

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