Dans le cadre de ses activités, l’Union des jeunes pour le développement du 9e arrondissement de Ouagadougou a organisé une série d’activités de sensibilisation sur le VIH/Sida, les grossesses non désirées et la drogue en milieu scolaire. Ces activités ont eu lieu du 07 au 10 mai dernier dans quatre (04) établissements scolaires de l’arrondissement.
Pour une première activité, on peut dire que ce fut un coup de maître pour l’Union des jeunes pour le développement de l’arrondissement (UJD/AN°9). Débutée le mercredi 07 mai au lycée technique Abbé Pierre au secteur 37 par la projection d’un film documentaire sur la drogue (animé par le Comité national de lutte contre la drogue), cette projection suivie d’échanges avec les élèves a permis d’éveiller la conscience des élèves sur les méfaits de la drogue sur la santé, la société et dans l’économie.
Dans la soirée du jeudi 08 mai, la structure en partenariat avec l’antenne SP/CNLS à Kaya animé une communication sur les comportements à risque suivie d’un théâtre-forum.
Une communication qui a été donnée par le chargé de programme de l’antenne de S/PCNLS à Kaya, Boureima Sawadogo. Cette séance de sensibilisation s’est tenue au lycée de l’alliance chrétienne au secteur 38. Le vendredi 09 mai, la structure s’est rendue dans deux établissements.
A 10 h, elle était au complexe scolaire Nonglom avec le Comité national de lutte contre la drogue pour la projection du documentaire suivie d’échanges avec les élèves. Dans la soirée, elle était au lycée des jeunes filles de Kamboinsé avec du théâtre forum sur le VIH/Sida et la drogue. Le clou des activités a été la cérémonie de clôture qui a eu lieu, le samedi 10 mai au complexe scolaire Nonglom.
Pour la marraine Maïmouna Ouédraogo, les jeunes ont besoin d’être encadrés afin qu’ils puissent faire face aux fléaux du siècle. Elle a laissé entendre que près du tiers des personnes infectées par le VIH/Sida, dans le monde ont moins de 25 ans et 6000 jeunes contractent le VIH chaque jour.
La plupart des jeunes contractent le virus du Sida parce qu’ils sont sexuellement actifs avant l’âge de 15 ans, mais manque d’information sur la question. Le fondateur du complexe scolaire Nonglom, Maxime Zoungrana a loué l’initiative de la structure et n’a pas manqué de prodiguer des conseils aux jeunes afin qu’ils fassent plus attention.
Pour le coordonnateur, ces journées de sensibilisation font suite à un constat qui prouve que dans les lycées et collèges, la drogue et les grossesses non désirées et le VIH/Sida sont une réalité. C’est fort de ce constat que cette sensibilisation a été initiée à l’endroit des jeunes des lycées et collèges de l’arrondissement de Ouagadougou.
