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Sida au Burkina : une prévalence nationale de 1%
Publié le lundi 19 mai 2014   |  Présidence


CNLS/IST
© Présidence par DR
CNLS/IST : le chef de l`Etat préside la 13e session ordinaire
Vendredi 16 mai 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a présidé la cérémonie d`ouverture de la 13e session ordinaire du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST)


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Ceci est le communiqué final qui a sanction les travaux de la 13e session ordinaire du Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) tenue le 16 mai 2014 à Ouagadougou.


1. Le Conseil national de lutte contre le Sida et les Infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) a tenu, le vendredi 16 mai 2014 dans la salle des banquets de Ouaga 2000 à partir de 09 h, les travaux de sa treizième session ordinaire sous la présidence effective de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du CNLS-IST.

2. Les points suivants étaient inscrits à son ordre du jour, à savoir : l’appréciation de l’état de mise en œuvre des orientations et recommandations formulées lors des travaux de la XIIe session ordinaire du CNLS-IST, tenue le 07 mai 2013, l’appropriation des principales conclusions de la revue à mi-parcours du CSLS 2011-2015, l’examen et l’approbation du bilan général de la mise en œuvre du Plan national multisectoriel (PNM) 2013, l’examen et l’approbation des orientations et priorités définies pour la mise en œuvre du PNM 2014, la présentation des thèmes spécifiques, les recommandations des PTF et messages spécifiques, les divers.

3. Les travaux ont débuté par le point sur la vérification des présences des membres du CNLS-IST suivi du mot introductif du Président du CNLS-IST.

4. Sur la vérification des présences, le Conseil a noté 129 membres présents, 14 représentés et 11 absents, soit 143 présents ou représentés sur un total de 154 membres permettant au Conseil de délibérer.

5. Le Président du Faso, Président du CNLS-IST a salué la tenue régulière des sessions du CNLS-IST depuis plus d’une décennie, preuve de la volonté de toujours rechercher les voies et moyens d’optimiser les résultats de nos initiatives dans la transparence et la participation de tous les acteurs nationaux. Il a fait observer qu’en dépit des progrès réalisés, des défis importants interpellent à une réflexion plus poussée pour enregistrer et consolider davantage de résultats sur le terrain. C’est pourquoi, il a invité les membres du conseil à des débats francs et porteurs de propositions concrètes dans la perspective de construire une société débarrassée du Sida en vue de bâtir un avenir dans la sérénité et l’assurance.

6. La représentante des Partenaires techniques et financiers (PTF), s’est félicitée des progrès réalisés dans les différents domaines programmatiques, allant de la prévention, à la prise en charge communautaire, sans oublier l’accès aux soins et traitements. Ces efforts ont permis au Burkina Faso de faire un pas de plus vers l’objectif ultime de zéro nouvelle infection- zéro décès lié au Sida- zéro discrimination. Elle a, en tant que Coordonnatrice par Intérim du Système des Nations Unies et au nom des partenaires techniques et financiers saluer l’engagement personnel du Chef de l’Etat, ainsi que la contribution des différents acteurs dans la réponse nationale. Elle a fait observer que malgré les avancées significatives, des défis sont à relever et a réaffirmé l’engagement des partenaires techniques et financiers à accompagner le gouvernement vers l’atteinte des objectifs fixés.
Sur le premier point de l’ordre du jour portant sur l’appréciation de l’état de mise en œuvre des orientations et recommandations formulées lors des travaux de la XIIe session ordinaire du CNLS-IST

7. La communication présentée a fait ressortir que sur les neuf (09) recommandations formulées au terme de la XIIe session ordinaire, cinq (05) ont été entièrement réalisées et quatre (04) l’ont été partiellement. On observe que la plupart des recommandations sont des actions continues et pour ce faire, restent pertinentes pour les périodes à venir.
Sur le deuxième point de l’ordre du jour portant sur l’appropriation des principales conclusions de la revue à mi-parcours du CSLS 2011- 2015

8. La communication présentée a rappelé le contexte dans lequel cette revue a été effectuée, les objectifs et la méthodologie. Elle a fait état des principaux résultats, des recommandations, des mesures de réajustement pour la période 2014-2015, ainsi que des orientations pour l’élaboration du CSLS 2016-2020.

9. Les résultats sont dans l’ensemble satisfaisants. Toutefois, des propositions d’amélioration ont été faites concernant certains indicateurs. Des recommandations au nombre de vingt-huit (28) réparties par axe stratégique ont été formulées.
Sur le troisième point de l’ordre du jour portant sur le bilan du PNM 2013

10. Le Conseil a entendu deux communications successives :
i. La première communication a porté sur les résultats de la surveillance de l’épidémie, du suivi évaluation et du bilan des activités de prévention, de soins/traitement et de soutien. Après avoir présenté la situation du VIH dans le monde et en Afrique de l’Ouest, le communicateur a fait ressortir que la prévalence nationale du VIH se situe à 1% en population générale. Au niveau de la surveillance par site sentinelle, on note une prévalence de 1,7% avec des variations allant de 2,9% à Ouagadougou à 0,7% à Ziniaré. D’une manière générale, on relève que l’épidémie est à une étape de stabilisation.
Sur le plan programmatique, de nombreuses réalisations ont été faites au cours de l’année 2013 qui ont permis d’atteindre des résultats satisfaisants. Cependant, au regard de la facette de l’épidémie, il y a lieu d’intensifier les interventions au profit des groupes spécifiques, vulnérables (notamment les femmes et les jeunes) et à haut risque, principaux foyers potentiels d’un rebond. Aussi, les nouvelles recommandations 2013 de l’OMS offrent de bonnes perspectives quant au contrôle de l’infection.
La deuxième communication a porté sur le bilan de la mobilisation des ressources pour le financement du PNM 2013 au 31 décembre de l’année. On note que sur un budget prévisionnel de 34.014.428.655 FCFA, les ressources mobilisées se sont chiffrées à 28 022 872 241 FCFA, soit un taux de mobilisation de 82.39% contre 81.80% en 2012. Sur cette mobilisation, les ressources internes ont connu une hausse remarquable passant de 17,51% en 2012 à 31,06% en 2013, avec une contribution très appréciable du budget de l’Etat. Quant aux dépenses, elles s’élèvent à 24 103 742 522 FCFA, soit un taux d’absorption de 86,01% contre 79,78% en 2012. Le taux d’exécution se chiffre à 70,86% en 2013 contre 65,24% en 2012.

11. A l’issue des présentations sur le bilan du PNM 2013, des éléments de réponses ont été donnés aux préoccupations des membres du CNLS-IST par le Ministre de la Santé, le Secrétariat permanent du CNLS-IST, les directions techniques concernées, les PTF et autres personnes ressources. Le Conseil a adopté le bilan physique et financier du PNM 2013.
Sur le quatrième point de l’ordre du jour, à savoir l’examen et l’approbation des orientations et priorités définies pour la mise en œuvre du PNM 2014

12. L’élaboration du PNM 2014 s’est appuyée sur les défis de la mise en œuvre du PNM 2013, les résultats attendus de l’année 2014 décrits dans le CSLS 2011-2015 et réajustés par les résultats de la revue à mi-parcours. Au titre de l’année 2014, treize (13) résultats spécifiques ont été retenus pour les 5 axes stratégiques qui sont les domaines programmatiques des interventions. Les priorités programmatiques ont été définies pour chaque résultat. Un cadre de performance des indicateurs sur les groupes cibles prioritaires est défini ainsi que les indicateurs par Domaine d’action prioritaire (DAP).

13. Le budget nécessaire à la mise en œuvre du PNM 2014 est estimé à 36 627 998 069 FCFA, réparti par axe stratégique, par secteur d’intervention et par région. Le taux provisoire de mobilisation, selon les annonces de financement et/ou les financements mobilisables, est de 74,70%, soit un montant de 27.361.063.748 FCFA. La réussite de la mise en œuvre de ce PNM dépendra en grande partie du niveau de mobilisation des ressources par toutes les parties prenantes.

14. Suite à la présentation, des commentaires et suggestions ont été faits par les membres du conseil pour une mise en œuvre efficace du PNM 2014 qui a été a adopté sous réserve de la prise en compte des observations.
Sur le cinquième point de l’ordre du jour abordant les thèmes spécifiques,

15. Deux communications ont été livrées aux membres du conseil à savoir :
(I) le nouveau mécanisme de financement du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme et les enjeux pour le Burkina Faso ; (II) l’expérience du RAJS/BF dans la prévention des grossesses non désirées et la lutte contre le SIDA à travers sa campagne annuelle dénommée « Talents des jeunes »

16. Sur le sixième point de l’ordre du jour relatif aux recommandations des PTF et messages spécifiques
Deux interventions ont été faites : - La première donne une appréciation des résultats atteints en 2013 par les PTF et formule des suggestions et recommandations. Les principales recommandations sont : (i) accélérer la prévention des nouvelles infections à travers des initiatives répondant aux besoins des jeunes, des femmes et des populations ; (ii) l’organisation et la mise en œuvre de la délégation encadrée en matière de traitement antirétroviral ; (iii) l’utilisation systématique de l’approche d’investissement et la planification stratégique de 3ème génération pour augmenter l’efficacité et l’efficience des financements disponibles ; (iv) le renforcement de la prise en compte du VIH dans les dispositifs nationaux de protection sociale. - Le Conseil a en outre recommandé : (i) la mise en place d’un groupe de travail pour approfondir les différents aspects sur la délégation des tâches en matière de traitement ; (ii) développer des stratégies pour améliorer nos interventions en direction des groupes spécifiques ; (iii) renforcer la contribution de l’Etat dans la gestion financière de cette pandémie en examinant les économies favorables ; (iv) réaliser une analyse indépendante sur la pertinence des Antennes Régionales ; (v) mettre en place un groupe de travail pour approfondir la réflexion sur la participation des hommes à la PTME et (vi) améliorer le dépistage. - La deuxième est une déclaration faite par l’Union des religieux et coutumiers du Burkina. Elle a abordé les domaines prioritaires d’intervention à considérer pour renforcer les résultats notamment en matière de prévention, surtout chez les jeunes pour protéger la prochaine génération et promouvoir les valeurs morales et éducatives.

17. Au titre du dernier point de l’ordre du jour portant sur les divers, Quelques points ont été abordés. Il s’agit :
de la nécessité pour les acteurs d’informer le SP/CNLS-IST sur les changements opérés dans leur représentation au sein du Conseil ; de la présentation des anciens Secrétaires permanents du CNLS-IST ;

18. Au terme des travaux
Le Président du CNLS-IST a formulé ses encouragements à l’ensemble des acteurs de la réponse nationale au VIH, ainsi que les partenaires techniques et financiers. Les travaux de la XIIIe session ordinaire du CNLS-IST ont pris fin par le mot de clôture du Président du CNLS-IST, dans lequel, il a exhorté à un investissement collégial « afin d’assurer à nos populations, particulièrement aux femmes, aux jeunes et aux enfants, l’accès universel à des services qualitatifs de prévention, de soins, de traitement et de soutien dans la perspective d’une génération sans sida ».


Fait à Ouagadougou, le 16 mai 2014

Le Conseil national de lutte contre le Sida et les IST

N.B : la titraille est du site

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