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Saran Sérémé, présidente du PDC : «La ville de Sya reste le bastion du refus responsable»
Publié le dimanche 18 mai 2014   |  Partis Politiques


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© Autre presse par DR
Politique : le PDC tient premier meeting à Bobo
Samedi 17 mai 2014. Bobo-Dioulasso. Maison de la culture. La présidente du Parti pour le développement et le changement (PDC), Saran Sérémé, a tenu son premier meeting hors de Ouagadougou dans la ville de Sya


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Le Parti pour le développent et le changement (PDC) reste toujours engagé et mobilisé pour le changement. Le parti de Saran Sérémé a exprimé cette détermination au cours d’un meeting à Bobo-Dioulasso le samedi 17 mai 2014.


C’est une salle archicomble de la Maison de la culture de Bobo-Dioulaaso qui a accueilli la première sortie hors de Ouagadougou du Parti pour le développement et le changement (PDC). D’entrée de jeu, la présidente du PDC, Saran Sérémé, accueillie dans la liesse par des militants et sympathisants, a salué la mobilisation qui atteste, selon elle, de l’adhésion des populations de Bobo-Dioulasso et de la région des Hauts-Bassins aux idéaux de son parti. L’ancienne député du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) a rendu un hommage à la princesse Guimbi Ouattara, au président Ouezzin Coulibaly, tous des grands personnages qui ont marqué par des hauts faits l’histoire de la ville de Sya. « Comme ces héros de la nation, fière et héroïque, Bobo-Dioulasso, la belle cité, s’inscrit toujours dans le refus responsable de subir l’injustice et toute forme de domination et d’oppression. En 1916, sous le régime colonial, Bobo a été le siège de la plus grande révolte de la Boucle du Niger contre les abus de la puissance occupante », a indiqué la présidente du PDC pour qui « cette première sortie politique a été voulue pour s’inspirer des devanciers et aînés et réaffirmer la détermination du parti à lutter contre toute forme d’injustice, d’oppression, de dérives, de tripatouillage constitutionnel et de calculs politiciens pouvant mettre en péril la paix au Faso». C’est pourquoi dans son adresse aux militants, Saran Sérémé a interpellé ses frères et sœurs burkinabè qui s’obstinent, cherchent à travers leurs laboratoires « bandits chef » à pérenniser un pouvoir qui est à bout de souffle et ce malgré le refus sans équivoque d’un peuple debout et déterminé dans sa quête du changement, d’alternance responsable et républicaine.

Référendum et position du PDC

Même si le référendum est inscrit dans la Constitution, il n’en demeure pas moins vrai que son évocation constitue pour les partisans du changement un projet funeste pour l’avenir du pays. Aussi, le PDC appelle instamment toutes les instances du parti dans cette ville de Sya à multiplier les démarches pour le démanteler. Au moment venu, espère Saran Sérémé, les militants et les populations de la région des Hauts-Bassins sauront dire non par les arguments et actions les plus appropriés. Un engagement qui ne devrait pas souffrir d’inquiétudes à en juger par la mobilisation des militants qui se sont tour à tour exprimé à la tribune sur la nécessité d’aller au changement avec Saran Sérémé.


Alexis Omer

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