Les ministres en charge de l’Environnement des quatre pays membres du Programme d’Appui aux Parcs de l’Entente (PAPE), celui du W, d’Arly et de Pendjari (WAP) tiennent à Ouagadougou un conseil de ministres conjoint vendredi 16 mai 2014. Le conseil se donne pour ordre du jour d’adopter les recommandations formulées par le comité technique de suivi, de définir les orientations stratégiques du PAPE. Il va surtout prendre des mesures fortes pour lutter contre le braconnage dans cette aire commune.
Un conseil des ministres en charge de l’Environnement des pays membres du PAPE, des parcs W, d’Arly et du Pendjari se tient donc à Ouagadougou. Il permettra d’adopter plusieurs documents de stratégie et de plan d’action d’urgence de lutte contre le braconnage, de conservation de grands carnivores, de gestion de la pêche, de développement du tourisme du financement durable des aires protégées entre autres.
Le conseil veut également adopter les recommandations formulées par le comité technique de suivi, définir les orientations stratégiques du PAPE et favoriser l’harmonisation des stratégies régionales de conservation et de valorisation de la biodiversité du complexe WAP.
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable du Burkina Salif OUEDRAOGO se réjouit de la tenue dudit conseil. Pour lui "ces aires protégées constituent 1 millions d’ha et 40% de la superficie des aires protégées et connaissant l’importance de l’environnement dans la vie de l’homme ces mesures sont les bienvenues."
C’est le ministres Béninois en charge de l’Environnement qui a présidé le conseil. Les partenaires que sont le PNUD, l’UE et l’UEMOA ont réaffirme leur soutien au programme.
L’augmentation de la population et les besoins sans cesse croissant induisent une pression continue sur les terres, la végétation, la faune et les eaux. Même les aires protégées comme celles du W, d’Arly de Pendjari et appelé complexe WAP
ne font pas exception. C’est pour prendre à bras-le-corps la question que le Programme d’Appui aux Parcs de l’Entente (PAPE) a vu le jour. Et cela sous la volonté politique des Etats membres à savoir le Burkina, le Niger, le Togo et le Bénin, il est porté par la Commission de l’UEMOA et financé par l’UE et du PNUD.