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Sidwaya N° 7297 du 16/11/2012

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Santé maternelle et infantile : Finalisation et validation du plan-cadre pour la santé
Publié le lundi 19 novembre 2012   |  Sidwaya


Santé
© Autre presse par DR
Santé maternelle et infantile : Finalisation et validation du plan-cadre pour la santé


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Le ministère de la Santé a organisé, le mardi 13 novembre 2012 à Ouagadougou, un atelier national sur le processus du cadre de la redevabilité pour la santé de la femme et de l’enfant.

L’objectif principal visé par l’atelier est de rassembler toutes les parties prenantes du ministère de la Santé ainsi que les partenaires de la communauté pour finaliser et valider la feuille de route-pays en vue de l’amélioration de la redevabilité à travers un renforcement du suivi, de l’évaluation et de la revue du secteur de la santé. Pour le ministre de la Santé, Adama Traoré, la question de la mortalité maternelle et infantile sont des préoccupations mondiales.

Il a fait savoir que les pays se sont engagés d’ici à 2015 à réduire cette mortalité. « C’est sur cette base que le secrétariat général de l’ONU a lancé une initiative qui consiste à amener les pays, les partenaires à s’engager pour observer de plus près la question de la mortalité maternelle et infantile », a indiqué Adama Traoré. La représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Djamila Cabral, a renchéri qu’en septembre 2010, le Secrétaire général des Nations unies a lancé la stratégie mondiale pour la santé de la femme et de l’enfant, et qu’en mai 2011, au moins 40 pays et partenaires ont répondu à cet appel à l’action, avec des déclarations spécifiques d’engagement. « C’est ainsi qu’à la demande du Secrétariat général des Nations unies, l’OMS a établi une commission de l’information et de la redevabilité pour la santé de la femme et de l’enfant », a-t-elle dit. « Le suivi de la mise en œuvre de cette stratégie mondiale étant une condition-clé de sa réussite, mandat est donné à l’OMS de mettre sur pied une commission de l’information et de la redevabilité », a aussi déclaré le ministre. La représentante de l’OMS, Djamila Cabral, a ajouté que la commission de l’information qui a pour but d’encourager de différentes manières les pays ainsi que les partenaires à être plus redevables à la santé de la femme et de l’enfant. Pour Adama Traoré, l’objectif de cette commission est de coordonner un processus visant à déterminer les dispositifs institutionnels les plus efficaces au niveau international pour assurer la notification, le suivi et la redevabilité aussi bien des ressources que des résultats pour la santé de la femme et de l’enfant. Le ministre de la Santé a souhaité que les pays s’engagent à suivre les données de cette mortalité et qu’ils s’assurent de la qualité de ces données. « C’est une injustice quand nous continuons à perdre des femmes en couche et des enfants avant leur 5ème anniversaire », a déploré le ministre de la Santé. De l’avis de la représentante de l’OMS, à quelques pas de l’échéance des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD), ils sont interpellés plus que jamais par le taux encore élevé de la mortalité maternelle et infantile dans le pays.

Et au ministre de la Santé d’ajouter que les dernières statistiques indiquent que même si des progrès importants ont été réalisés, ceux-ci ne sont pas encore suffisants pour permettre d’atteindre les objectifs qui ont été fixés. Djamila Cabral a invité les participants et les agents de santé à mobiliser les énergies et ressources afin d’appuyer la finalisation, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation du plan-cadre de recevabilité pour la santé de la femme et de l’enfant au Burkina Faso. Elle a témoigné en effet, que l’enquête démographique et de santé a révélé qu’il y a trois cent quarante et un (341) pour mille naissances vivantes et un (1) sur huit (8) meurt avant d’atteindre l’âge de cinq (5) ans.


Wamini Micheline OUEDRAOGO
Nadège KANYALA
(Stagiaire)

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