Ouagadougou - Des experts ivoiriens et burkinabè ont débuté hier jeudi une évaluation du Traité d’amitié et de coopération (TAC) qui lie les deux pays depuis 2008, a constaté l’AIB.
« Pour la présente rencontre, il s’agira pour nous de faire une évaluation sans complaisance de la mise en œuvre des décisions et recommandations issues de la troisième Conférence du sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre nos deux pays (tenue à Yamoussoukro en juillet 2013), d’identifier les éventuelles difficultés et d’y proposer des solutions », a indiqué le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina, Marc Somda.
Le diplomate Somda, s’exprimant à l’ouverture des travaux, a souligné la pertinence d’une telle rencontre dans la mesure où selon lui, les deux pays se doivent d’être à jour de leur agenda sur le suivi de la coopération bilatérale et sur les préparatifs du quatrième sommet qui se tiendra en juillet prochain à Ouagadougou.
« La coopération bilatérale entre le Burkina et la Côte d’Ivoire couvre des domaines comme les infrastructures routières et ferroviaires, l’énergie et les mines, la politique, la diplomatie et l’intégration régionale et la sécurité, la coopération administrative et transfrontalière, la fluidité du trafic, la libre circulation des personnes et des biens, l’économie, l’industrie, le commerce et l’ artisanat, le tourisme, la culture, la communication, les postes et les télécommunications, l’agriculture », a-t-il poursuivi.
Le directeur général de la coopération bilatérale du ministère des Affaires étrangères de la Côte d’Ivoire Koffi Fana a affirmé que « la tenue de ces assises du comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et des recommandations du traité de l’amitié ivoiro-burkinabè revêt pour nous une signification particulière, dans la mesure où nous avons la responsabilité de mettre tout en œuvre pour redynamiser dans ses différentes composantes, les liens de fraternité et de solidarité qui existent entre nos deux pays et nos deux peuples ».
Pour le diplomate ivoirien, « nos dirigeants ainsi que nos populations attendent beaucoup de nos travaux car nos engagements dans le cadre de notre traité d’amitié, impacte directement leur quotidien ».
« Il nous revient donc de faire en sorte que les engagements pris par nos deux Etats aboutissent et contribuent à l’amélioration des conditions de vie de nos populations, notamment les jeunes et les femmes », a-t-il souhaité.
Le Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la République de Côte D’Ivoire signé en 2008 a pour but, le renforcement des liens séculaires de fraternité, d’amitié et de coopération que ces ex colonies françaises entretiennent depuis leur indépendance en 1960.