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Des députés burkinabè irrités contre les politiciens qui prônent la dissolution de l’Assemblée nationale après la présidentielle de 2015
Publié le vendredi 16 mai 2014   |  laborpresse


Discours
© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Discours sur la situation de la nation : Luc Adolphe Tiao pour la 4e fois devant les députés - Assemblée Nationale
Jeudi 3 avril 2014. Ouagadougou. Assemblée nationale. Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a prononcé le discours sur la situation de la nation en 2013 devant les députés


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Des responsables de partis politiques burkinabè, essentiellement certains de l’opposition, dans leurs messages et ambitions pour l’alternance à la magistrature suprême en 2015, promettent la dissolution anticipée de l’Assemblée nationale avant la fin de son mandat quinquennal en 2017.Ces propos qui frisent des menaces, s’avèrent un couteau à double tranchant. En effet, s’ils permettent d’haranguer des foules et de susciter de la sympathie auprès des citoyens qui ne rêvent que d’alternance à la présidentielle de 2015, ils apparaissent aussi comme un défi et un catalyseur de conflit avec de nombreux députés de la 4è législature de la IVè république. La dissidence survenue durant le premier trimestre 2014 au sein du parti au pouvoir (CDP), a créé des hésitations chez certains députés qui se demandaient s’il fallait rejoindre les dissidents ou demeurer au CDP. Il ressort que le choix devenait cornélien pour les députés accusés à tort ou à raison d’être des proches ou des filleuls de leurs mentors démissionnaires. Si deux députés, sûrs d’assurer leur survie politique et économique ont quitté le CDP pour les dissidents du MPP, d’autres se trouvaient dans une situation floue de casse-tête chinois. A présent, dès que des leaders de l’opposition (UPC, UNIR/PS, MPP) ont exprimé leur intention de dissoudre l’Assemblée nationale dans l’hypothèse où ils remporteraient la présidentielle de 2015, plusieurs députés hésitants ont commencé à se démarquer de leur position. En effet, de nombreux députés qui ont contracté des prêts bancaires pour l’acquisition de leurs véhicules et dont l’échéance de remboursement s’étend jusqu’à la fin de la législature en 2017, considèrent les politiciens qui militent pour la dissolution de l’Assemblée ,comme des trouble-fêtes et des gens qui veulent les pousser dans des situations difficiles sans vouloir ou pouvoir les aider concrètement. Dans la période actuelle délicate de fébrilité politique au Burkina en vue de la présidentielle 2015, les acteurs politiques gagneraient à tourner leurs langues 7 fois avant de parler. Car des propos dont la portée n’est pas maitrisée d’avance, peuvent desservir et constituer un revers de la médaille.
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