Le Festival International de Théâtre et de Marionnettes de Ouagadougou/Festival des Arts du Burkina (FITMO/FAB), évènement majeur de la sphère culturelle au Burkina Faso, aura lieu du 22 au 27 novembre 2012 à Ouagadougou sous le thème « Education artistique et développement culturel en Afrique ». D’autres pays comme le Mali, le Niger et le Togo accueilleront de l’évènement, à la suite de la capitale burkinabè.
Cette édition est la 13e du genre de cet évènement fondé par feu le Pr Jean-Pierre GUINGANE. Elle se tiendra donc sans son fondateur qui a rendu l’âme en janvier 2011. Ce décès n’a pas entamé l’ardeur de ses « fils » qui ont décidé de continuer l’œuvre de leur prédécesseur. Pour cela, ils ont tenu à organiser cette édition avec des moyens limités.
La fête du théâtre version FITMO/FAB réunira 4 pays que sont le Mali (Bamako, de Kati et Koulikoro), le Niger (Niamey), le Togo (Lomé et Dapaong) et le Burkina Faso (Ouagadougou, Koudougou, Kaya, Tenkodogo, Kombissiri, Pô). Le public pourra donc découvrir des pièces de théâtre, du cinéma, de la musique et du théâtre de marionnettes.
Le programme général prévoit une ouverture officielle pour le 22 novembre 2012 à l’Espace Culturel Gambidi et une clôture pour le 27 novembre. Dans la matinée du 23 novembre, la rencontre des représentants de l’Institut International de Théâtre se déroulera dans un hôtel de la place. Venus de plusieurs pays, ces représentants débattront de leur métier commun. Dans la soirée, un hommage sera rendu au Pr Jean-Pierre GUINGANE et aux autres disparus du monde théâtral burkinabè. Edition Hommage au fondateur de l’évènement, une grande soirée musicale réunira, le 25 novembre 2012, des artistes comme Kuisto Koïmbré, Zougounazagmda, et bien d’autres, au Palais de la culture Jean-Pierre GUINGANE. Le 26 novembre, à 9h, à l’Amphi Jean-Pierre GUINGANE de l’université de Ouagadougou, se tiendra un colloque sur le thème du festival (Education artistique et développement culturel en Afrique) dont l’ouverture sera l’œuvre du Ministre des Enseignements Secondaire et Supérieur, le Professeur Moussa OUATTARA.
Les « héritiers » de cette œuvre humaine qu’est le FITMO/FAB ont besoin du soutien de tous pour que cette œuvre humaine survive à son fondateur. Que les autorités en charge de la culture en fassent davantage.