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UPC : Une campagne avec les « moyens » du peuple
Publié le samedi 17 novembre 2012   |  L`événement


Zéphirin
© Autre presse par DR
Zéphirin Diabré, président de l’UPC


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C’est le parti qui défraie la chronique en ces moments de la précampagne. Les procès qu’il a engagés un peu partout, le mettent, honorablement, au devant de la scène. Pour l’essentiel, le parti fait faire les choses avec maîtrise. Reportage au siège du parti à Gounghin

9 novembre 2012, nous sommes à 8 jours de l’ouverture officielle de la campagne pour les élections législatives et municipales du 02 décembre prochain. C’est une course contre la montre dans la plupart des états-majors des partis politiques engagés pour ce scrutin. Rien d’extraordinaire en cette mi-journée au siège de l’UPC au secteur 8. Quelques jeunes échangent dans la cour. Les membres de l’administration sont aussi là comme d’habitude.

Le directeur national de campagne, Nathanaël Ouédraogo s’est installé permanemment dans son bureau depuis 2 semaines et ce, pour deux mois. Sur le terrain, l’UPC veut occuper le plus grand espace. Le parti a présenté des candidats dans 41 provinces sur les 45 que compte le pays. L’Union pour le Progrès et le Changement n’a pas pu avoir des candidats crédibles dans certaines provinces comme l’Oubritenga, le Tuy, le Seno et le Lorum. « Nous voulons des candidats mais nous tenons à l’image du parti. Nous avons souvent eu des difficultés à trouver des gens qui répondent aux valeurs que le parti défend.

» Même chose pour le Kadiogo avec les municipales. Dans les 6 communes rurales que compte la province, l’UPC a préféré se présenter dans deux communes ( Komsilga commune du directeur national de campagne) et Saaba. La plupart des cadres du parti sont déjà sur le terrain. Les directions provinciales de campagne s’attèlent actuellement à la structuration des équipes de campagne jusqu’au niveau quartier et village. Les choses ne sont pas si simples à certains endroits. Le parti est souvent confronté à la chefferie coutumière qui a peur de la réaction du CDP en cas de victoire de l’UPC dans leur village.

L’UPC n’a pas prévu beaucoup de grands meetings. Un seul grand meeting est prévu le 17 novembre, jour de l’ouverture de la campagne à Bobo Dioulasso. Le reste du travail se fera au milieu des populations. Le parti a opté pour une campagne de proximité. Des meetings de proximité dans les quartiers et arrondissements et surtout le porte-à-porte sont les principales activités prévues. Le parti a déjà donné plus de 3000 accréditations aux fonctionnaires militants ou candidats du parti qui veulent se libérer pour la campagne.

Nathanaël Ouédraogo assure que son parti n’a pas d’argent pour sa campagne. « Notre richesse, ce sont les 15 millions de Burkinabè qui ont besoin du changement et qui nous soutiennent. Notre campagne sera financée par la population. Les jeunes volontaires qui animent le siège ne sont pas payés. Ils le font gratuitement parce qu’ils se sont engagés pour le changement » confie le directeur de campagne qui pense que ce scrutin est une occasion pour les Burkinabè qui sont contre la patrimonialisation du pouvoir de faire barrage à François Compaoré. Il est sûr d’une chose, si le CDP s’en sort avec un très bon score à ces élections, François Compaoré sera flatté et sera à coup sûr propulsé à la tête de l’Assemblée. Et contrairement à l’analyse de certains observateurs, Blaise n’attendra pas pour démissionner. Dès janvier, son frère cadet lui succédera.

M Z

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