Les riverains du prolongement de l’Avenue 56 au secteur n°10, quartier Larlé, manifestent depuis le mercredi 14 novembre 2012, leur colère pour exiger des autorités municipales des feux tricolores et des ralentisseurs pour minimiser les risques d’accidents mortels qui surviennent régulièrement sur ladite avenue.
"En l’espace de deux semaines, c’est le cinquième cas d’accident mortel qui est survenu sur cette rue depuis son ouverture aux usagers" ; s’est indigné un riverain. Deux élèves qui revenaient de l’école et dont l’un a été fauché mortellement dans la soirée du mercredi 14 novembre 2012, seraient à l’origine de cette vague de colère des manifestants qui réclament que des dispositions soient prises le plus rapidement possible pour éviter des dérapages. Ils ont érigé des barricades sur le long de la voie qui va des feux tricolores au niveau de la station Total de Larlé, jusqu’à l’intersection de l’avenue Che Guevara passant devant l’Ecole nationale de police. Ces manifestants disent agir de manière pacifique et ont exigé des autorités municipales que des ralentisseurs soient construits et des feux tricolores implantés, avant que les barricades ne soient levées. Selon Alfred Kafando, un des responsables de la manifestation, cette portion de voie disposait de feux tricolores, bien avant les travaux de réhabilitation. Ils ont été déplacés pour permettre l’élargissement de la route et n’ont plus été réimplantés à la fin du chantier, toujours selon M.Kafando."Nous manifestons pacifiquement sans faire de casses, ni brûler des pneus pour éviter de détériorer la voie. Nous voulons nous faire entendre de cette manière pour exiger sans délai, la réimplantation des feux tricolores et la construction des ralentisseurs. Cela évitera les graves accidents qui endeuillent nos familles" , a insisté Alfred Kafando. Il a aussi déploré le problème de l’insécurité routière qui persiste dans nos grandes villes comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso avec la non-application des règles de la circulation, notamment le non-respect des horaires imposés aux camions gros porteurs, à travers certaines artères, ainsi que la limitation de la vitesse.