Les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) des communes rurales du Burkina Faso seront érigés en Centres médicaux dans les trois années à venir. Le lancement officiel du projet de transformation a eu le jeudi 15 novembre 2012, dans la commune rurale de Kokologo, dans le Boulkiemdé.
Le contact population/ médecin sera bientôt augmenté. Environ 343 communes rurales verront leur Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) se transformer en Centres médicaux (CM), d’ici à 2015. C’est le ministre de la Santé, Adama Traoré, en présence du Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, qui a officiellement lancé le projet de transformation, le jeudi 15 novembre 2012, à Kokologo, une commune rurale de la province du Boulkiemdé.
Le scénario de transformation est organisé ainsi qu’il suit : 57 Centres médicaux en 2011, 84 en 2012, 98 en 2013, 71 en 2014 et les 33 autres en 2015. Selon le ministre en charge de la Santé, Pr Adama Traoré, près de 600 millions de F CFA ont été débloqués en 2012 et 7,5 milliards sont prévus en 2013. Le Centre médical comportera un service de médecine, une maternité, une plateforme pour les examens biologiques, un dépôt de médicaments et dans certains cas, une imagerie médicale. L’architecture médicale sera soutenue par des logements, une source d’eau potable, une source d’énergie fiable et une logistique adaptée en termes d’ambulance et de moyen de supervision. Le ministre de la Santé a précisé que « Le médecin du CM de la commune rurale, a une obligation de supervision de toutes les formations sanitaires dans la commune ».
De l’avis du Pr Traoré, l’érection des CSPS des communes rurales en CM répond au souci d’amélioration de la qualité des soins au Burkina Faso. « Des soins de qualité accessibles au niveau le plus périphérique de notre système de santé, permettront de désengorger les Centres de santé avec antenne chirurgicale (CMA), les Centres hospitaliers régionaux (CHR) ainsi que les Centres hospitaliers universitaires (CHU) », a-t-il justifié. Pour lui, la nouvelle organisation comporte deux enjeux majeurs à savoir, une prise en charge efficace des pathologies primaires qui représentent 80% des cas de maladie et une meilleure organisation de la référence et de la contre-référence.
Le Premier ministre, Luc Adolphe Tiao, a indiqué que des spécialistes seront formés afin de tenir le pari. Il a, en outre, invité les populations à fréquenter ces formations sanitaires.