Bobo Dioulasso - L’Ingénierie développement entreprise (IDE) a formé une trentaine de femmes du village de Kotédougou, aux techniques de production des plants en pépinière, du 8 au 13 mai 2014 dans ladite localité. Cette formation s’inscrit dans le cadre du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE).
Des femmes de Kotédougou, village situé à environ 15 km de Bobo-Dioulasso ont bénéficié, du 8 au 13 mai 2014, d’une formation aux techniques de production de jeunes plants en pépinière dans ladite localité. L’initiative est de l’Ingénierie développement entreprise (IDE), une structure spécialisée dans la formation, l’appui conseil, la production agricole et la sauvegarde de l’environnement.
Selon le formateur, Emmanuel Sawadogo, contrôleur des Eaux et forêts, durant les cinq jours, la formation s’est déroulée en phases théorique et pratique. La théorie a pris les deux premiers jours. Selon le formateur, « Nous avons montré aux bénéficiaires l’importance de la production et de la conservation des végétaux, ainsi que le remplissage des pots, le choix du site de fixation d’une pépinière et son entretien ». M. Sawadogo a fait savoir qu’avant la plantation, il faut adapter les plantes aux conditions naturelles à travers la baisse des quantités et des fréquences d’eau apportées aux plants en pépinière.
Quant à la phase pratique, le formateur a souligné qu’elle a consisté à mettre en pratique ce que les femmes ont appris théoriquement. Il s’est agi ainsi, de procéder au mélange de terre à la fumure. De plus, « en fonction des espèces qu’elles ont choisi de produire, notamment le baobab, l’anacardier et le néré, nous leur avons montré comment se fait le traitement de ces graines avant de les semer », a précisé M. Sawadogo.
Et d’indiquer qu’au sortir des échanges, « nos attentes est que les bénéficiaires puissent d’elles-mêmes produire des plants en pépinières ». Pour sa part, le contrôleur des Eaux et forêts, François-Xavier Bahiré, formateur également, a révélé que la formation s’inscrit dans le cadre du Fonds d’intervention pour l’environnement (FIE). A l’entendre, le FIE est un programme du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), qui vise à aider les populations locales à la sauvegarde des ressources forestières. Ainsi, dit-il, le FIE finance principalement les projets initiés et mis en œuvre au niveau local par des promoteurs issus de la société civile, des organisations de comités de base. Son objectif global est de restaurer et protéger la diversité biologique, afin de lutter contre la dégradation les terres cultivables.
« Dans le programme, il y a une formation pour la production du compost », a fait savoir M. Bahiré. Aussi, dit-il, à travers ce projet, il aura des séances d’animation pour organiser les bénéficiaires en groupement. Et de préciser que le projet est à sa phase pilote dans les régions des Hauts-Bassins et du Centre- Ouest. « C’est à l’issue des résultats de cette phase pilote que le projet va s’étendre sur l’ensemble du territoire national », a affirmé M. Bahiré.