La Présidence de l’Université de Koudougou (UK) a animé une conférence de presse le 02 novembre dernier. Il s’est agi d’informer l’opinion nationale à travers les hommes de médias des décisions prises par le Conseil de la formation et de la vie universitaire (CFVU). Ce Conseil s’était réuni en session extraordinaire le 29 octobre dernier. Le président de l’UK, le Pr Gérard Segda a indiqué au cours de la conférence que les étudiants n’ont pas été sanctionnés pour le boycott des cours et des évaluations mais parce que certains étudiants perturbaient les cours et les évaluations, bloquaient les entrées des salles, menaçaient les non-grévistes avec des armes blanches, déchiraient les copies des évaluations et ont agressé le professeur Mahamadou Oubda ainsi que des étudiants non-grévistes. A en croire le Pr Segda, cela est contraire à l’article 10 des franchises universitaires qui interdit à quiconque d’imposer ses idées par la violence. Pour ce qui est des sanctions, il a fait savoir que le conseil scientifique de l’UFK/LSH, préconisait l’exclusion définitive des établissements publics et privés des seize étudiants. Il a par ailleurs indiqué que le décret du 24 juillet 2012 n’établit aucune correspondance entre les manquements et les sanctions.
Le Pr Bila Gérard Segda est revenu sur la déclaration issue du CFVU où il est mentionné que "le CFVU accède à l’apaisement en suggérant au MESS d’assurer la mise en œuvre des sanctions prises par le conseil de discipline en ne mettant pas de mécanisme d’application dans les établissements d’enseignement supérieur privés du Burkina Faso" pour ainsi dire que les sanctions sont applicables sauf dans les universités privées.