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TIC : 20 enseignants et inspecteurs de l’Education de Base boutent hors de l’enseignement l’analphabétisme du siècle
Publié le mercredi 14 mai 2014   |  RTB




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Une vingtaine d’enseignants ont achevé, lundi 12 mai 2014 à Ouagadougou, une formation sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC). La formation a été initiée par les circonscriptions de l’éducation de base de Ouaga 5 et Ouaga 13, avec l’expertise de l’Association des jeunes scientifiques du Burkina (AJSB). Elle a permis, en 30 jours, d’initier les enseignants à Microsoft office 2007 et 2010, Internet, Power Point ainsi que l’utilisation des clés USB et les gravures de données.

« Il n’est pas normal qu’un enseignant, calcul les moyennes de nos jours avec une calculatrice », lance Lacina BATIONO, coordonnateur de l’AJSB, lors de la cérémonie de remise d’attestations aux participants.

« N’avoir pas la possession de l’outil informatique aujourd’hui, c’est se ranger dans le rang des analphabètes du siècle » , soutient Evariste ILBOUDO, Inspecteur Chef de la Circonscription de l’Education de Base de Ouaga 13.

C’est d’ailleurs l’idée qui a conduit ces autorités à faire former une vingtaine d’inspecteurs et d’enseignants de la circonscription de l’Education de Base de Ouaga 5 et de Ouaga 13 par l’AJSB.

Lors de cette formation, débutée le 9 avril 2014, les participants ont été initié à Microsoft office 2007, 2010, Internet, Power Point puis l’utilisation des clés USB et les gravures de données.

Avec des difficultés au départ pour saisir la souris selon Lacina BATIONO, ces bénéficiaires ont dorénavant leur attestation de formation en poche et sont aptes à se servir de l’outil informatique.

« On peut saisir un texte, faire des graphiques. Dans notre domaine, la connaissance de ces outils va nous aider surtout pour les rapports de fin d’année en statistique. Au départ on traçait avec les règles mais avec ça maintenant, il suffit de faire ton tableau, arrêter tout ce que tu dois faire et puis lancer les données », confie Lucie TONDE, bénéficiaire.

Adama OUEDRAOGO

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