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Secrétaire général du MPP-Burkina-Faso / Clément Sawadogo révèle : "C’est grâce à nous, aux côtés de Compaoré, que le pays a évolué"
Publié le mardi 13 mai 2014   |  L’Intelligent d’Abidjan


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© LeFaso.net par Bonaventure Paré
Politique : les démissionnaires du CDP créent le MPP
Samedi 25 janvier 2014. Ouagadougou. Les démissionnaires du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti au pouvoir) ont créé le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) au terme d`une assemblée générale constitutive. Photo : Clément Sawadogo, secrétaire général du MPP


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Le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), dernier né des partis politiques Burkinabé est en tournée éclatée dans la sous-région pour demander à ses militants de se dresser contre le Référendum souhaité par le président du Faso, Blaise Compaoré. C’est dans ce cadre que le secrétaire général du parti, Clément Sawadogo, a rencontré les militants de sa formation politique vivant en Côte d’Ivoire, le samedi 10 mai 2014 à la bourse du travail à Treichville.


Le secrétaire général du Mouvement du Peuple pour le Progrès, Clément Sawadogo, a félicité les femmes pour leur courage, contrairement à certains hommes qui ont brillé par leur absence à la bourse du travail. De peur, dit-il, de se faire réprimander par le régime de Blaise Compaoré. A en croire le SG du MPP, son parti est dirigé par des hommes aguerris (Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo ou encore Simon Compaoré) qui ont fait leurs preuves et qui sont capables de diriger le Burkina-Faso: « Tous ont travaillé aux côtés de Blaise Compaoré. Nous sommes plus de 200 personnes qui avons quitté le CDP. Nous ne sommes pas des traitres. Pensez-vous que des Burkinabè intelligents vont suivre des traitres ? Nous n’avons pas distribué d’argent ou encore mis des cars à la disposition de qui que ce soit. Nous ne pouvons pas dire que le Burkina n’a pas évolué. Le Burkina a évolué grâce aux efforts du Président Blaise Compaoré et de nous tous. L’alternance politique s’impose au Burkina-Faso (…) Quand un Président dure au pouvoir, le régime finit par tomber. Eyadema a fait tomber le Togo, Mobutu a fait tomber le Zaïre. Compaoré n’a pas préparé sa succession. Tous ceux qui sont autour de lui, sont des totos. Entre temps, son petit frère François se prépare. Le pouvoir n’est pas un royaume ». Il a demandé aux Burkinabè de dire non à Blaise Compaoré qui ne respecte pas sa parole, selon lui. « Il ne peut pas y avoir de paix au Burkina si Compaoré veut se maintenir au pouvoir. Tout Burkinabè digne, doit dire non à Compaoré. Quand l’ex-Président du Niger Tandja a voulu changer la Constitution pour se maintenir au pouvoir, Compaoré lui a déconseillé cela. Il lui a dit que s’il change la Constitution, il ne pourra pas travailler parce que le peuple se soulèvera. Et aujourd’hui, lui Compaoré le donneur de leçons à Tandja, veut changer la Constitution de son pays pour se maintenir au pouvoir. Levez-vous et marchez, nous allons faire un changement au Burkina Faso ! N’ayez peur de rien ! Nous sommes sortis du CDP, nous n’en sommes pas morts. Nous n’avons pas peur. Plus rien ne reste au CDP qui s’est vidé. Les vrais cadres sont tous partis. Pourquoi gaspiller des millions dans un Référendum pour changer l’article 37 de la Constitution, alors que la jeunesse ne travaille pas ? Blaise Compaoré attention ! », a mis en garde, le SG du MPP. La délégation burkinabè conduite par Clément Sawadogo a quitté Abidjan le dimanche 11 mai 2014, après plusieurs rencontres et échanges en terre ivoirienne.

Dosso Villard

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