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Carte consulaire biométrique : fin de vie pour les anciens documents et accélération de l’opération
Publié le mardi 13 mai 2014   |  FasoZine


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© Ambassade par DR
Une mission du ministère des Affaires étrangères du Burkina séjourné du 12 au 13 mai 2014 à Abidjan en Côte d`Ivoire dans le cadre de l`opération d`établissement de la carte d`identité consulaire biométrique


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La fin de validité de l'ancienne carte consulaire en Côte d'Ivoire est prévue pour le 31 mai 2014. À quelques jours de la date butoir, Amado Pitroipa, Inspecteur Général des Services au ministère burkinabè des Affaires étrangères et de la coopération régionale a conduit une mission à Abidjan du 12 au 13 mai 2014.

Objectif, faire une évaluation, en tant que comité de suivi de la carte d'identité consulaire biométrique en cours, et donner un coup d'accélérateur au processus d'enrôlement dans la perspective des prochaines échéances électorales au Burkina. C’est dans cette logique que le groupe Snedai et les représentants des consulats généraux d'Abidjan et de Bouaké et du consulat honoraire de Soubré ont été invités à faire l'état des lieux du processus en cours.

À la date du 12 mai 2014, ce sont 206 087 personnes qui se sont faites enrôler dans les trois juridictions d'Abidjan, de Bouaké et de Soubré, soit 6,8% de la population cible de 3 050 000 Burkinabè. Un chiffre en deçà des prévisions du calendrier établi lors du lancement officiel de la carte, le 2 novembre 2013, et au début des enrôlements le 18 novembre dernier. Plusieurs facteurs expliquent cette contre performance, selon la présentation faite par le groupe Snedai.

Ce sont, entre autres, les incidences du changement du mode opératoire qui ont engendré le non respect des délais de délivrance en itinérance de la carte; les retards dans la validation des données par les consulats et ceux enregistrés dans le déploiement des équipes mobiles; le net repli des enrôlements notamment dans la zone de Soubré qui fait face à une période de soudure, passant de 1000 à 200 enrôlés par jours. Toutefois, il faut reconnaître que 80% des personnes enrôlées l'ont été par des équipes mobiles contre 20% dans les consulats.

Dans l’optique de minimiser ces difficultés rencontrées, la société Snedai, en charge de l’opération, prévoit 20 kits supplémentaires à déployer pour porter les capacités opérationnelles à 80 kits sur le terrain. Les consulats quant à eux ont évoqué les problèmes de locaux et d'accompagnement dans certaines dépenses pour combler le gap des consommations. Son Excellence Monsieur Justin Koutaba, Ambassadeur du Burkina Faso en Côte d'Ivoire a également apporté, au cours de’ cette rencontre, des précisions sur la répartition des recettes et la prise en charge des délégués consulaires.

31 mai date butoir de l'ancienne carte consulaire

L'inspecteur général des services, le directeur des Affaires administratives et financières, le directeur des marchés et le percepteur ont pris en compte les goulots d’étranglement en vue de leur apporter une réponse adéquate pour une poursuite efficiente de l'opération. Ils ont en outre demandé au groupe Snedai de miser sur le respect de ses engagements, notamment l'installation d'un serveur au ministère burkinabè des Affaires étrangères, pour permettre au département de disposer de toutes les données en temps réel sur l'enrôlement de même que les rapports trimestriels.

Par ailleurs, il est ressorti des échanges que le 31 mai 2014 est maintenu comme date butoir de la fin de validité de l'ancienne carte consulaire. À cet effet, les autorités ont insisté auprès de la société éditrice des cartes biométriques afin qu'elle s'engage à répondre aux sollicitations dans des délais brefs et à traiter avec diligence tous les cas d'urgence pour que l'offre soit à la hauteur de la demande de la nouvelle carte d'identité consulaire biométrique et sécurisée.

Mariam Vanessa Touré
Attachée de presse à l'Ambassade du Burkina à Abidjan

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