Ecoles nationales des enseignants du primaire : L’éducation aux droits humains bientôt dans les programmes d’enseignement #aOuaga

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Ecoles nationales des enseignants du primaire : L’éducation aux droits humains bientôt dans les programmes d’enseignement

Publié le mardi 13 mai 2014 | Sidwaya

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Le député du Houet, Dr Amadou Sanon (en boubou à droite), a parrainé la dédicace du deuxième roman d’Adama Amadé Siguiré, « Le Triomphe de l’amour », le samedi 19 avril 2014 à l`Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo

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Ecole burkinabè et éducation nationale 2014

Il s’est tenu, le 9 mai 2014, dans la cité du cavalier rouge, Koudougou, un atelier de réflexion pour l’introduction des modules de formation aux droits humains dans le programme des Ecoles nationales des enseignants du primaire (ENEP). Les participants au nombre de 20, sont venus des deux ministères concernés à savoir le Ministère en charge des droits humains et celui de l’éducation nationale.

Dans sa vision de rendre effectifs les droits humains au Burkina Faso, le Ministère des droits humains et de la promotion civique a innové en prenant en compte les enseignements pour la promotion des droits humains. C’est ainsi, que l’atelier de réflexion pour l’introduction des modules de formation aux droits humains dans le programme des sept Ecoles nationales des enseignants du primaire (ENEP) a été organisé à Koudougou le 9 mai 2014. Il s’agissait au sortir de cet atelier, de disposer non seulement d’un calendrier de la session 2014 de formation des élèves-maîtres de la 1ere année des ENEP, mais aussi d’une stratégie de prise en compte de l’éducation des droits humains dans les programmes d’enseignement des ENEP à partir de la rentrée 2014-2015. C’est dire que cette journée de réflexion a permis de discuter et d’adopter des stratégies et chronogrammes de mise en œuvre de l’introduction des modules d’EDH dans les ENEP. Toute chose qui permettra d’entamer la phase de généralisation de cette innovation. Et la directrice générale des droits humains, Mariam Konaté /Coulibaly, de justifier cette action en ces termes : « Dans le contexte de nos sociétés de démocratie émergente, l’éducation aux droits humains doit avoir une place prépondérante dans les systèmes d’éducation ». Cela, dans la mesure où « c’est par l’apprentissage et l’expérimentation de leurs droits que les enfants pourront comprendre en quoi consistent leurs droits fondamentaux, et qu’ils seront capables de les revendiquer et de les respecter », a-t-elle fait remarquer. L’option du Burkina Faso d’introduire l’EDH dans les systèmes d’éducation se situe dans un contexte mondial de prise en compte des droits humains, a relevé Mme Konaté. A l’en croire, c’est fort du postulat que l’éducation, la formation et l’information de la population en général, et des enfants en particulier aux droits humains, constituent un levain pour une culture des droits humains. C’est pourquoi, le Burkina Faso s’est engagé à mettre en œuvre les recommandations issues des grandes rencontres internationales relatives aux droits humains et à l’éducation telle la conférence mondiale de Vienne tenue en juin 1993. Pour toutes ces raisons, Mme Konaté, a, avant l’ouverture de la session de travail, invité les participants à ne ménager aucun effort au cours des travaux pour une fructueuse réflexion au profit de la promotion, de la protection et de la défense des droits humains au Burkina Faso.

Pascal Y. BAKO

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