Intégration sous-régionale : Faure Gnassingbé à Ouagadougou #aOuaga

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Intégration sous-régionale : Faure Gnassingbé à Ouagadougou

Publié le mardi 13 mai 2014 | Sidwaya

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Burkina - Togo: le Président Blaise Compaoré reçoit son homologue togolais, Faure Gnassingbé
Lundi 12 mai 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, a reçu en audience son homologue togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, dans le cadre des échanges politique et fraternel entre le Burkina et le Togo

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Le président togolais, Faure Gnassingbé, a effectué, le lundi 12 mai 2014, une visite au Burkina Faso. Au cours de ce bref séjour, il a évoqué des questions relatives à l’intégration sous-régionale avec son homologue burkinabè, Blaise Compaoré.

« Je suis venu à l’aimable invitation de mon frère et ami, le président Blaise Compaoré, dans le cadre des relations que nous entretenons. Nous sommes des pays voisins. Nous appartenons à des organisations communes ». Ainsi s’est confié le président togolais, Faure Gnassingbé, ce lundi 12 mai 2014, à l’issue du tête-à-tête avec son homologue, Blaise Compaoré, au Palais de Kosyam.

Au cours de l’entrevue, qui a duré une trentaine de minutes, les deux hommes n’ont pas échangé que des amabilités. Ils ont abordé la question de l’intégration ouest-africaine, à en croire le chef de l’Etat togolais, par ailleurs président en exercice de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). « Nous avions parlé du XXe anniversaire de l’UEMOA que nous devons célébrer, ici, à Ouagadougou. Nous avons parlé des problèmes bilatéraux, la question des infrastructures dans notre région, notamment le port de Lomé et comment nous pouvons renforcer les relations entre nos opérateurs économiques, pour faire progresser l’intégration », a rapporté Faure Gnassingbé. Pas un mot de plus.

L’UEMOA, qui souffle ses 20 bougies cette année, a été fondée le 10 janvier 1994 à Dakar au Sénégal. La principale mission de cette institution, regroupant 8 pays (Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Burkina Faso, Sénégal et Guinée-Bissau), est la réalisation de l’intégration économique des États membres, à travers le renforcement de la compétitivité des activités économiques, dans le cadre d’un marché ouvert et concurrentiel.

Avant d’évoquer l’anniversaire de l’institution communautaire au palais de Kosyam, le président togolais a eu droit à tous les égards dus à son rang, à son arrivée à l’aéroport international de Ouagadougou, aux environs de 10 heures 5 minutes. La mobilisation des éléments de la sécurité et des autorités burkinabè était de taille sur place. Même si la communauté togolaise au Burkina ne s’est pas fait sentir. Signe peut-être qu’il n’y a pas eu trop de bruit autour du voyage du président togolais.

Du moins, c’est dans une ambiance solennelle, que Faure Gnassingbé a été accueilli au pied de l’avion présidentiel (un Fokker) par le ministre d’Etat, ministre chargé des Relations avec les Institutions et des Réformes politiques, Arsène Bongnessan Yé. Chaudes poignées de main, exécution des hymnes nationaux par la Fanfare militaire, échanges de civilités avec les officiels burkinabè présents à l’accueil, et voilà le chef de l’Etat togolais en terre amicale. Il a ensuite quitté l’aéroport pour Hôtel Libya, où il a pris un petit repos, avant de mettre le cap sur le palais de Kosyam, à la rencontre de son « frère ».

Kader Patrick KARANTAO

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