La Direction régionale de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement (DREAHA) du Centre-Est a organisé le mardi 6 mai 2014 à Tenkodogo, un atelier d’échange entre les acteurs du domaine pour faire le diagnostic global du dispositif de programmation assorti de solutions appropriées.
Le gouvernement du Burkina Faso, en adoptant en 2006, le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement (PN-AEPA) à l’horizon 2015, vise à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Ce, pour réduire de moitié d’ici à 2015, la proportion de personnes n’ayant pas un accès adéquat à l’eau potable et à l’assainissement en 2005, selon les normes, critères et indicateurs adoptés en la matière, conformément à la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD). A cet effet, le Burkina Faso vise à l’horizon 2015, des taux d’accès à l’eau potable de 76% en milieu rural et de 54% pour l’accès à des infrastructures d’assainissement. Pour faire le diagnostic global du dispositif de programmation assorti de solutions appropriées, la Direction régionale de l’eau, des aménagements hydrauliques et de l’assainissement (DREAHA) du Centre-Est a organisé le mardi 6 mai 2014 à Tenkodogo, un atelier d’échange entre les acteurs du domaine de la région. L’objectif de cet atelier est d’échanger avec les acteurs-clés sur la planification et la programmation du volet eau potable en milieu rural, en vue d’impacter efficacement le taux d’accès. Plus spécifiquement, il s’agit de présenter les résultats atteints en 2013 et les programmations 2014, et d’assurer un impact maximum des réalisations 2014 sur le taux d’accès régional. Selon le document qui a été présenté aux acteurs de la région, pour le ciblage des implantations des points d’eau modernes, la méthodologie utilisée, conforme aux exigences du PN-AEPA, répond à un souci d’atteinte des résultats, d’accroissement des taux d’accès et aussi de satisfaction des populations dans le besoin. Le document précise également, que l’existence d’un répertoire des demandes de forages formulées par les populations et validées par les maires, permet d’avoir une idée des localités qui sont dans le besoin. Le document indique que la part des partenaires dans la programmation 2014 est d’un apport considérable, et permettra à ces derniers, de s’approprier l’application de la méthodologie de ciblage, en vue de contribuer à faire évoluer le taux d’accès à l’eau potable et aux infrastructures d’assainissement. Pour l’année 2014, il est prévu au total 117 forages et 32 réhabilitations. Il est prévu au titré de l’année 2014, 87 nouveaux forages communautaires, dont 29 dans les écoles et 01 dans un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) à identifier. Le montant global (financement acquis) est de 778 276 000 F CFA pour les nouvelles réalisations et 63 000 000 F CFA pour les réhabilitations. La programmation de la DREAHA du Centre-Est représente 26,5% de la programmation totale, d’où l’implication de tous les acteurs pour un meilleur ciblage pour l’atteinte des OMD. Les besoins estimés de forages sont de 267, permettant ainsi à toutes les communes de la région d’atteindre au moins un taux de 65% en 2014. Dans le document qui a été présenté aux acteurs, il est mentionné que pour l’atteinte des OMD, les besoins de forages sont de 311, soit un taux de 76%. Les besoins à AEPS et PEA permettront de diminuer les besoins de forages et d’atteindre les résultats escomptés. Les résultats attendus au sortir de l’atelier d’amélioration du ciblage des points de réalisation des ouvrages hydrauliques,sont entre autres, de permettre aux acteurs de la région de s’imprégner des insuffisances constatées dans l’application et la programmation du volet eau potable en milieu rural, notamment la faiblesse du ciblage d’implantation des Points d’eau modernes (PEM), de l’importance du ciblage sur la progression du taux d’accès à l’AEP, et de faire le point de la situation des PEM par commune et par province et les écarts entre les niveaux atteints et les cibles initiales.
