Le Ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Gnissa Isaïe Konaté, a procédé le 29 avril 2014 à l’hôtel Laïco, au lancement du programme social de la firme américaine Monsanto. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence de l’Ambassadeur des Etats-Unis, Tulinabo Mushingi, du ministre de l’Environnement et du Développement durale, M.Salif Ouédraogo, du ministre de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire, M. Mahama Zoungrana, du Vice-président de la Firme et des membres de sa délégation, des associations et coopératives.
La firme américaine Monsanto qui s’est spécialisée dans la culture du coton transgénique communément appelé coton Bt veut apporter un ouf de soulagement aux populations du monde rurales.
A travers son nouveau programme social lancé par le ministre Gnissa Isaïe Konaté de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Monsanto « veut contribuer à réduire un tant soit peu la pauvreté dans les ménages en zones rurales à travers la création de projets ».
Conformément à son crédo « produire plus, préserver plus et améliorer la vie des agriculteurs », depuis sa présence au Burkina Faso en 2003, elle met à la disposition des populations rurales 250 000 dollars américains soit 120 millions de nos francs.
C’est cette somme que met Monsanto à la disposition des ONG, des associations, des coopératives et groupements qui présenteront des projets de quelque nature que ce soit qui vont dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.
Le choix des projets éligibles au financement obéira à des critères qui seront définis par un comité choisi à cet effet. Si le montant du projet est modeste, il sera géré au niveau local.
En revanche si le projet est immense, il ira en compétition au niveau international.
Pour la directrice commerciale de l’Ouest de la firme Monsanto, c’est à travers ce programme social que des fonds seront alloués à différents groupes sociaux pour mener à bien leur activité dans la filière coton ou dans tout autre domaine d’activité.
Le Président de l’Association interprofessionnelle du coton du Burkina (AICB), M. Karim Traoré, n’a manqué de saluer l’initiative salvatrice dudit programme et du reste, a souhaité qu’il soit mené « avec équité et transparence ».
Le vice-président de Monsanto, Michael Friend a, lui, réaffirmé l’engagement de la firme à soutenir les actions nationales en faveur de la lutte contre la pauvreté.