L’artiste Pamika a présenté, jeudi 1er mai 2014 au CENASA, son maxi intitulé « Métamorphose ».
Après la sortie de son tout-premier album en 2010, l’artiste-musicienne Patricia Mimi Kambou alias Pamika avait disparu de la scène musicale. L’artiste a réapparu le jeudi 1er mai 2014 avec un maxi baptisé « Métamorphose ». Dans cette œuvre de cinq titres, plusieurs thématiques comme la paix et l’espoir sont abordées avec des tendances musicales inspirées du rythme traditionnel burkinabè. « J’invite les uns et les autres à travailler à consolider la cohésion sociale dans leurs communautés. Pour ceux qui ont perdu espoir, qu’ils sachent que Dieu leur réserve un lendemain meilleur », a-t-elle laissé entendre. L’artiste a invité également les jeunes à respecter leurs parents afin de bénéficier de leurs bénédictions. « Avec cette nouvelle œuvre, je serai plus présente sur scène. Aussi, j’attends beaucoup plus de soutien de la part du public que pour le premier album », a confié Pamika. Déjà, elle a annoncé la tenue de deux spectacles au Mali et au Bénin dans les jours à venir ainsi qu’un face à face avec sa collègue Maria Bissongo à la Maison du peuple. Pourquoi « Métamorphose » ? La musicienne a répondu : « Métamorphose parce qu’il y aura un changement dans l’expression scénique et dans l’accoutrement. Pamika sera plus présente cette fois avec ce maxi, car il est temps de quitter cette timidité face aux médias avec bien sûr le soutien de mes fans ».
En outre, elle a mentionné que ce titre est aussi relatif au changement de nom parce que Pamika la star devient Pamika tout court.Selon le directeur de Vision parfaite et manager de l’artiste, Walib Barra, ce « bébé » est le résultat de deux ans de travail. « J’aurais voulu plus ou moins qu’elle allie sa musique traditionnelle à une rythmique assez dansante pour lui permettre d’exceller sur scène. Pour ce faire, on a fait des approches avec des arrangeurs à tendances urbaines, mais ça n’a pas été fructueux. Mais avec la patience, nous avons finalement pu travailler avec trois arrangeurs », a-t-il précisé. Pour lui, la capacité de l’artiste à tenir en haleine un public, pendant plus d’une heure, est un grand avantage pour aborder le marché international.
