Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a organisé, le 6 mai 2014 à Ouagadougou, un atelier pour la validation du 5ème rapport sur la diversité biologique au Burkina Faso.
Selon Urbain Belemsobgo, secrétaire général du MEDD, cet atelier vise à examiner le projet de rapport élaboré par les experts en vue de sa validation et de son adoption. Il a rappelé que le Burkina Faso a ratifié la convention sur la diversité biologique en 1994, en application des décisions du sommet de Rio qui s’est tenu en 1992. A l’en croire donc, une des obligations de la ratification de cette convention est l’élaboration de rapports périodiques pour faire le point de la situation de la biodiversité dans chacun des pays signataires.
Comment se comporte les écosystèmes et les différents espèces au niveau du Burkina Faso ?, quel est leur niveau de conservation ?, sont-elles menacés ?, sont-elles en voie de disparition ou au contraire elles se portent très bien ? C’est à l’ensemble de ces questions que les 200 participants ont tenté de répondre. Ce rapport, a laissé entendre le secrétaire général du ministère, « va permettre d’apprécier le niveau d’effort du Burkina dans la contribution à la préservation de la diversité biologique mondiale ».
Pour M. Belemsobgo, malgré les difficultés et les changements climatiques, les pressions d’origine entropique, etc., la biodiversité se comporte assez bien, comparé aux cinq dernières années. « On a des habitats qui se reconstituent grâce aux efforts de producteurs qui intègrent la composante environnementale dans les systèmes de productions. On a par exemple le zaï qui aide à régénérer le sol, il y a la régénération naturelle assisté », a-t-il signifié.
Il a en outre ajouté que le rapport final permettra d’avoir une vision claire de ce qui est fait et surtout de relever les insuffisances en vue de se projeter dans le futur pour aider a toujours préserver la biodiversité.
Pour sa part, le gouverneur de la région du Plateau central, Blaise Corneille Ouédraogo, représentant le ministre en charge de l’Environnement, a rappelé l’importance capitale de ce rapport, 5ème du genre, qui couvre la période 2011-2014.