Gaoua - Le cercle de réflexions et d’actions citoyennes et sociales (CRACS) a officiellement lancé ses activités le 2 mai dernier à Gaoua sous la présidence du secrétaire général de la région, Salif Ouattara, représentant le gouverneur. Les membres de la structure ont dévoilé ses objectifs et ses missions qui visent essentiellement le développement de la région du Sud-ouest.
L’univers associatif de la région du Sud-ouest s’est agrandi. En effet le cercle d’actions citoyennes et sociales, CRACS en abrégé, a officiellement lancé ses activités le 2 mai dernier en présence des autorités de la région. Dans sa présentation de la structure lors de la cérémonie de lancement des activités, Damien Farma, le manager général du CRACS a expliqué qu’il est un cadre voulu par les jeunes étudiants de la région en vue de jouer leur partition quant au développement de la partie Sud-ouest du Burkina dont ils sont originaires. D’où ils ont retenu pour slogan, « chaque génération a sa pyramide à bâtir. » Et comme pour joindre l’acte à la parole, les membres du CRACS ont remis à la commune un bac à ordures et des panneaux de signalisation d’une valeur de 165 000 francs CFA. Toute chose qui n’a pas laissé le maire Sansan Youl indifférent qui avait bien avant félicité le CRACS dans son discours de bienvenue. Il les a encouragé a prendre attache avec la coordination communale des organisations de la société civile (CCOSC), tout en promettant que le conseil municipal ne ménagera aucun effort pour accompagner cette initiative. Le gouvernorat ainsi que la RTB2-Sud-ouest ont également reçu chacun un bac à ordures. Le domaine du sport n’est pas resté en marge à la cérémonie de lancement. Trois (3) ballons ont été en effet offerts à Bafudji football club. Les dons faits sur place par le CRACS sont évalués à une valeur totale de 225 000 francs CFA. La présentation de l’association et la remise des dont ont fait suite à une conférence publique sur la citoyenneté animée par le directeur régional des droits humains et de la promotion civique, Tasséré Bambara, au profit des jeunes de la région. Le lendemain du lancement officiel des activités à Gaoua, la capitale du Sud-ouest qui abrite par ailleurs le siège de l’organisation, les membres du CRACS se sont rendus à Loropéni où ils ont procédé au lancement de la coupe des ruines de Loropéni. Selon son manager général, Damien Farma, le chantier du CRACS est énorme. Courant août, a-t-il dit, il est prévu un camp éco-citoyen autour des ruines de Loropéni pour répondre ainsi aux 5 domaines d’intervention de l’association qui sont la citoyenneté, le civisme, le genre, l’environnement et la culture. M. Farma a également relevé que la noblesse de leurs ambitions a aussi ses obstacles notamment la jeunesse de l’association et le manque de financement et de partenaires. « Jusque là c’est de l’autofinancement que nous faisons » précise-t-il. Le CRACS compte à ce jour une dizaine de membres avec 5 d’entre eux, soit la moitié, composant le bureau de management.