Le Parti de la renaissance nationale (PAREN) a animé une conférence de presse le 11 novembre 2012 à Ouagadougou. Cette conférence de presse a porté sur les points suivants : les candidatures et programmes de campagne du PAREN aux élections couplées et sa position sur l’actualité. La conférence de presse a été animée par le président du parti, Tahirou Barry.
Pour les législatives, le PAREN se présente dans 45 circonscriptions électorales y compris la liste nationale, en dehors de la province de la Gnagna, avec des candidats majoritairement très jeunes et crédibles. L’ensemble des candidatures féminines s’élève à 98, soit 40% des candidatures du PAREN. Les femmes sont également tête de liste dans 15 des 45 circonscriptions électorales représentant 33% des circonscriptions électorales.
Quant aux municipales, le PAREN est présent dans 40 communes et arrondissements. Son absence dans les autres communes, de l’avis de ses responsables, est liée non à une carence de représentation mais plutôt à un déficit de moyens en raison du système pervers de financement des partis politiques qui enrichit les partis riches en moyens mais pauvres en idée et appauvrit les partis riches en idée mais pauvres matériellement. On feint d’oublier que la politique, ce sont les idées et non les moyens, foi des responsables du PAREN. Se prononçant sur la situation nationale et les événements à l’université de Koudougou, le président du parti a indiqué que « l’école burkinabè est replongée dans une crise qui menace dangereusement l’année scolaire et académique. Tout en regrettant vivement les incidents entre les étudiants et un enseignant de l’université de Koudougou, le PAREN tient à rappeler que cette crise n’est que la conséquence d’un océan de problèmes mal gérés qui inonde la vie universitaire. La plaie s’est gangrenée et s’appelle aujourd’hui insuffisance de salles de cours, sureffectifs d’étudiants, conditions de vie et d’étude catastrophiques des étudiants, enseignants démotivés… ». Le PAREN aborde ces élections avec la plus grande sérénité. Il entend mener 13 meetings avec la participation effective du fondateur Laurent Bado sans compter le travail de terrain des équipes mobiles de porte à porte. La campagne sera ouverte le 17 novembre par une activité symbolique de don au Centre national de transfusion sanguine (CNTS).