Réparation des séquelles de l’excision: Le bureau du conseil d’administration de l’UNICEF à l’école de Suka #aOuaga

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Réparation des séquelles de l’excision: Le bureau du conseil d’administration de l’UNICEF à l’école de Suka

Publié le mercredi 7 mai 2014 | Sidwaya

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Concertations entre Chantal Compaoré et le bureau du conseil exécutif de l’UNICEF sur les droits des enfants
Lundi 28 avril 2014. Palais présidentiel de Ouagadougou. Mme Chantal COMPAORE, a reçu en audience le bureau du Conseil exécutif de l’UNICEF

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Le vendredi 2 mai 2014, la clinique El-Fateh Suka a reçu la visite des membres du bureau du conseil d’administration de l’UNICEF. Ils sont venus constater de visu les réalisations de la clinique en matière de réparation des séquelles de l’excision.

La rencontre entre les responsables de la clinique El-Fateh Suka et les membres du bureau du conseil d’administration de l’UNICEF a commencé par visionnage d’un film sur l’excision. Les membres du bureau du Conseil d’administration de l’UNICEF, à travers ce film expliqué par le Pr Michel Akotionga, ont vu la pratique de l’excision sur une fillette. Et un autre film sur la réparation des séquelles de l’excision, toujours expliqué par le Pr. Michel Akotionga, a été projeté également à l’attention des invités. « Nous avons une admiration pour la clinique El-Fateh Suka parce qu’elle est accessible à beaucoup de femmes. La technique que le Pr. Akotionga a développée lors de la projection des films est digne d’admiration. Et cette technique permet aux femmes d’être réparées. En matière d’excision génitale, le Burkina Faso a un pourcentage beaucoup très élevé, et la campagne de sensibilisation doit être renforcée », a déclaré l’ambassadeur-représentant permanent de l’UNICEF en Bulgarie, Stephan Tafrov. Il a poursuivi en disant que l’UNICEF va épauler les autorités burkinabè dans leurs efforts pour lutter contre le phénomène. « Il faut que la lutte contre l’excision soit une priorité nationale. Et il faut en finir avec ce fléau », a insisté Stephan Tafrov. Pour sa part, le directeur de la clinique El-Fateh Suka, Clément Tiankuy, a qualifié cette visite de positive. « L’UNICEF est l’un de nos nouveaux partenaires en matière de financement de la prise en charge de la réparation des séquelles de l’excision. Nous sommes très honorés par cette visite », a-t-il fait savoir. A la clinique El-Fateh Suka, les réparations des séquelles de l’excision se fait gratuitement. Comment pouvoir bénéficier des services de la clinique ? A cette question, Clément Tiankuy recommande surtout de sensibiliser la population. « La sensibilisation peut avoir lieu au niveau de tous les centres de santé lorsqu’une jeune fille se plaint par rapport à un certain nombre de comportements. Et c’est au centre de santé d’orienter cette fille au niveau des structures de prise en charge de ces séquelles », a-t-il ajouté. Selon Clément Tiankuy, il n’y a pas de difficultés particulières pour la réparation des séquelles de l’excision parce que les kits sont pris en charge par les partenaires. Le Pr. Michel Akotionga est le spécialiste en matière de réparation des séquelles de l’excision. Il a formé environ 400 personnes de la santé dont certains gynécologues de la clinique El-Fateh Suka qui s’occupent de ces réparations.

Fernand KOUDA

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