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Sidwaya N° 7658 du 6/5/2014

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Protection de la propriété industrielle: Des acteurs s’approprient les mécanismes
Publié le mercredi 7 mai 2014   |  Sidwaya




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Le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation, en collaboration avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, organise du 5 au 7 mai 2014 à Ouagadougou, un atelier de formation des chercheurs, inventeurs et innovateurs sur le mécanisme de protection des technologies, inventions et innovations par le système de la propriété industrielle.

Depuis 2009, le Burkina Faso a entamé un processus de valorisation de la recherche, de l’invention et de l’innovation. Cette vision, qui place la recherche et l’innovation au cœur du développement, a permis la valorisation des résultats de la recherche par des actes concrets grâce à l’instauration des mécanismes opérationnels et institutionnels. C’est pourquoi, le Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MRSI), en collaboration avec le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MICA) tient, du 5 au 7 mai 2014, un atelier de formation des chercheurs, inventeurs et innovateurs sur le mécanisme de protection des technologies, inventions et innovations par le système de la propriété industrielle. Il vise à impulser une véritable culture de la protection des technologies, des inventions et des innovations au sein des centres et structures de recherche. Aussi, faut-il ajouter l’outillage de l’ensemble des acteurs sur les mécanismes de protection et le réflexe de la protection de leurs œuvres afin d’assurer que toute exploitation leur procure des retombées en reconnaissance de leur invention. Selon le directeur général du Centre national de la propriété industrielle, Moussa Traoré, face à la vive concurrence, il est plus que jamais nécessaire pour les Etats d’assurer un meilleur développement technologique, une croissance économique et un bien-être social des populations en accordant une place de choix au domaine de la recherche, mais aussi, à la valorisation de la recherche mise au point localement.

La maîtrise des mécanismes, un impératif pour le développement

M. Traoré a rappelé que le processus qui est profitable à tous, ne doit cependant pas occulter la place prépondérante de la propriété industrielle car dit-il : « elle crée non seulement les conditions d’épanouissement des talents créatifs locaux, mais également les conditions d’instauration d’un climat d’affaires propice, attrayant au transfert technologique ». Il a indiqué que cette rencontre, qui entre dans la dynamique de fédérer leur énergie pour affronter les défis, va se poursuivre avec une série d’activités conjointes, tout au long de l’année. Le Secrétaire général (SG) du ministère en charge de la recherche scientifique, Maxime Compaoré, a relevé le rôle combien important que joue la propriété industrielle dans l’ensemble du processus de valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation. Pour lui, cette rencontre revêt une importance capitale pour l’avenir des technologies, des inventions et des innovations dans lesquelles le pays s’est engagé. Il a souligné que les exposés qui vont être faits vont permettre aux différents acteurs d’avoir une mainmise et une bonne maîtrise de la notion de propriété industrielle et les avantages qu’ils ont à tirer en protégeant leurs œuvres. « Il va s’agir d’abord d’apporter des informations qui ne sont pas toujours connues des acteurs. Nos exposés vont s’accentuer sur les informations afin de donner à ses acteurs, les voies et moyens, les dispositions à suivre pour aboutir à la protection des œuvres », a précisé M. Compaoré. Il a exhorté, de ce fait, les participants à faire preuve d’une assiduité tout au long de l’atelier afin de s’approprier les mécanismes de protection sur les technologies, les inventions et les innovations par le système de la propriété industrielle. Selon les statistiques de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI), entre 2007-2010, ce sont deux mille trois cent quatre vingt quatorze (2394) œuvres qui ont été déposées pour les brevets, dont seulement environ 8% proviennent des seize (16) pays membres de l’OAPI. Au Burkina Faso, seuls quelques innovateurs et inventeurs isolés s’intéressent à la protection de leur innovation, a fait remarquer le SG.

Donald Wendpouiré NIKIEMA
nikdonald@yahoo.fr
Afsatou MINOUGOU
(Stagiaire)

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