Lutte contre le terrorisme: Faire du Burkina Faso un îlot de paix #aOuaga

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Lutte contre le terrorisme: Faire du Burkina Faso un îlot de paix

Publié le mercredi 7 mai 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par Séni Dabo
Lutte contre le terrorisme : le Groupe de travail Sahel en réunion à Ouaga
Mardi 6 mai 2014. Ouagadougou. Azalaï hôtel. Le Groupe de travail Sahel a tenu une réunion de coordination sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l`extrémisme violent au Sahel. Photo : Jérôme Bougouma, ministre de l`Administration territoriale et de la Sécurité

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Activités gouvernementales 2014

Le ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité a organisé, en collaboration avec le Royaume du Danemark, une rencontre de haut niveau, le mardi 6 mai 2014 à Ouagadougou, pour lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Burina Faso.

Une étude réalisée par le Centre mondial sur la sécurité coopérative et le Centre pour la gouvernance démocratique, révèle que le Burkina Faso est vulnérable face à la menace de l’extrémisme violent mais que cette menace n’est pas imminente et demeure faible par rapport aux pays voisins. C’est dans cette optique que Ouagadougou a abrité le 6 mai 2014, une rencontre de haut niveau qui se tient dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent au Burkina Faso.

Pour l’ambassadeur du Danemark, Bo Jensen, bien que le terrorisme ne soit pas une nouvelle menace pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, les derniers développements intervenus au Mali et au Niger en particulier font du terrorisme et de l’extrémisme violent, une préoccupation grandissante pour la région. Il a indiqué que dans une région comme le Sahel, ayant des frontières très poreuses où les problèmes se propagent facilement d’un pays à l’autre, une lutte efficace contre le terrorisme et l’extrémisme violent ne sera possible sans une étroite coopération régionale et même internationale. Pour lui, le terrorisme ne peut être combattu par la seule force militaire. Et d’ajouter : « Nous devons également nous concentrer sur la prévention et le traitement des causes profondes du terrorisme ».

Les défis du Sahel

Selon le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougouma, criminalité transnationale, trafics de toutes sortes, insécurité et terrorisme sont les maux auxquels doivent faire face les pays de l’Afrique de l’Ouest en général et ceux du Sahel en particulier.

« Il n’y a pas de développement sans sécurité et il n’y a pas de sécurité sans développement », a affirmé le ministre en charge de la sécurité. Et d’indiquer que l’équation du développement et de la sécurité requiert une grande priorité. En ce qui concerne le Burkina Faso, il a saisi l’occasion pour solliciter auprès des partenaires techniques et financiers une prise en compte des préoccupations des forces de sécurité sur le terrain. « Nous sommes confrontés à un manque de personnel, à un maillage insuffisant du territoire national, en brigades de gendarmerie et de commissariats de police », a mentionné Jérôme Bougouma. A cela s’ajoute un manque d’équipements et de technologies adaptés.

Il ressort de l’étude présentée par le directeur du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), Augustin Loada, qu’il est important de renforcer la lutte contre l’extrémisme violent à travers un large éventail de réponses politiques. Il s’agit, entre autres, de soutenir les mécanismes de résolution des conflits locaux, assurer le respect des droits humains, améliorer les relations et la compréhension entre les forces de sécurité et la population.
Un Forum global de lutte contre le terrorisme (FGCT) a été mis sur pied par les ministères des Affaires étrangères de certains gouvernements dont le Canada et l’Algérie en septembre 2011 à New York. Le forum est inspiré du fait que les initiatives de lutte contre le terrorisme, n’étaient pas ambitieuses ou pas assez inclusives pour parvenir à combattre ce fléau. Il comprend cinq groupes de travail dont celui du Sahel, de la Corne de l’Afrique, de l’Asie du Sud-Est, entre autres.

Wamini Micheline OUEDRAOGO
Aboubacar DERME
(Stagiaire)

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