La directrice du collège Sainte Monique, Sœur Marie Claire Issifi, et la vice- présidente du comité national d’organisation, Pascaline Bamogo, accompagnées du personnel, ont animé un point de presse, le samedi 10 novembre dernier au sein de l’établissement sur les préparatifs de la célébration de leur jubilé d’or. Cela a permis aux hommes de médias de découvrir les activités et les motifs d’une telle célébration.
« Collège Sainte Monique, 50 ans d’éducation de la jeunesse au service de l’Eglise et de la Nation », tel est le thème retenu par les sœurs de l’Assomption pour la célébration du jubilé d’or, le 25 avril 2013, dont la messe du lancement aura lieu le 17 novembre 2012. Ce jubilé est placé sous le haut patronage de l’évêque de Koudougou, Monseigneur Joachim Ouédraogo. « En 2012, le collège a 50 ans. Un demi siècle de travail et d’investissement dans l’éducation de la jeunesse surtout féminine dans le diocèse de Koudougou. 50 ans, c’est l’âge de la maturité, de la sagesse et il convient de marquer une halte, de jeter un regard rétrospectif sur la vie de l’établissement. » C’est par ces propos que la vice-présidente du comité national d’organisation, Pascaline Bamogo, a justifié l’importance de l’événement. Pour elle, le travail abattu pendant les 50 ans, mérite d’être pleinement célébré et cela à travers diverses activités, à court, moyen et long termes. Selon la directrice du collège, Sœur Marie Claire Issifi, ce jubilé se passera dans un esprit de grâce et de réconciliation. Une prière pour remercier Dieu. Car durant les 50 ans, ils ont partagé des joies et bravé des difficultés, a-t-elle relevé. De 20 élèves filles en 1962, l’établissement compte en 2012, 903 élèves composés de filles et de garçons. Sur un budget de plus de 16 millions de F CFA pour la préparation du jubilé, la trésorière du comité national d’organisation, la Sœur Clarisse Koanda, avouera qu’elle n’a que 125 000 F CFA dans la caisse. Mais celle-ci ne perd pas l’espoir sur la réussite de cette fête. Toutefois, sans égrener le chapelet des problèmes auxquels elles sont confrontées, la Sœur directrice dit compter sur les bonnes volontés.